vendredi 30 octobre 2015

Le Code Turing de Corinne Guitteaud


Résumé 

Et si les Britanniques signaient la paix avec les Nazis ?
Peu de temps après la signature du traite entre l'Allemagne et le Royaume-Uni, le professeur Turing embarque a bord d'un navire qui doit le conduire aux Etats-Unis, ou il espère mettre sa machine a l'abri. Au cours de la traversée, il fait la connaissance du mystérieux Ulysse. Ce dernier lui révèle que la princesse Elizabeth, la fille du roi déchu George VI, est en danger. Entraîne dans une course contre la montre, Turing risque sa vie pour empêcher que ce drame ne se produise. 


La collection uchronies vous propose de revisiter l'Histoire en compagnie de personnages célèbres et vous accompagnera tout l’été.


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Ma note : 4/10
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Mon avis 

C'est encore une chronique difficile que je vais écrire !
Tout d'abord je ne suis pas fan du format nouvelle que je trouve toujours beaucoup trop court pour pouvoir s'attacher aux personnages ou réellement rentrer dans l'histoire... De plus je n'avais jamais lu d'uchronies mais j'avais envie de tenter l'expérience !

Autant dire que je n'ai pas été convaincu par l'essai, ce n'est pas le genre qui me déplaît c'est cette nouvelle qui ne m'a pas convaincu.

C'est Turing que l'on suit dans cette nouvelle, il va rencontrer un personnage énigmatique : Ulysse, qui n'a pas de nom de famille et semble en savoir beaucoup plus qu'il ne le dit sur la guerre, sur Hitler et même sur le futur. Il réussit à convaincre Turing que le roi d'Angleterre est en danger sur le bateau et qu'il risque sa vie, les deux comparses vont donc tout faire pour le protéger et découvrir qui en veut à sa vie !

J'ai beaucoup aimé l'idée de base : Un changement minime dans le passé, qui cause un effet papillon et risque de faire perdre la guerre en perdant le roi d'Angleterre et la machine Enigma.
Mais à nouveau j'ai eu l'impression, sûrement dû au format "nouvelle" que tout était trop court, tout était survolé et qu'on avait pas le temps de croire à cette histoire. Tout s'enchaîne et rien ne nous permet de rentrer dans cette aventure qui aurait pu être passionnante !

Les personnages m'ont semblé creux, simplement parce que la seule chose qu'on sait de Turing dans cette nouvelle c'est qu'il aime sa machine autant qu'il aime les hommes. Pour le reste on apprend pas vraiment à le connaître. Pour Ulysse, c'est un personnage très mystérieux mais qui ne nous permet pas de nous attacher à lui, alors lorsqu'on comprend qui il est, on est certes surpris mais on ne se sent pas concerné. On sait simplement que cette révélation indique la fin de ce roman et donc notre libération !

Je tiens tout de même à remercier les éditions Voy'[el] et le forum Mort Sûre !

En bref, une percée dans les uchronies qui ne m'a pas convaincu, sûrement plus à cause du format de nouvelle que du genre en lui même. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages ni même de les connaître, on apprend si peu de choses d'eux. L'histoire partait d'une bonne idée mais m'a semblé trop survolé et trop peu creusé pour être convaincante. 
Je ne conseille donc pas vraiment cette nouvelle, simplement parce que je me suis ennuyée du premier au dernier mot et que la seule chose qui m'a poussé à le terminer était qu'il faisait moins de 50 pages. 

mercredi 28 octobre 2015

Le vent te prendra de Camille Brissot




Résumé 

Écrivain en quête d'inspiration, Locke Wood a loué un appartement au mystérieux Heathcliff dans une haute tour enveloppée de brume. Bientôt le fantôme d'une jeune femme aux cheveux noirs vient hanter ses nuits.
Lorsqu'il se confie à Heathcliff, ce dernier réagit si violemment que Locke, intrigué, se lance sur les traces de son passé...



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Ma note : 5/10
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Mon avis 

Après Dieu me déteste, j'avais envie d'une lecture légère, d'un livre court pour m'évader un peu et me changer les idées ! Alors je me suis portée sur ma PAL pré Halliennales que je n'avais pas eu le temps de finir donc j'ai sorti cette petite romance de Camille Brissot qui traînait là. 

Ici, on rencontre Locke, un jeune homme qui a déménagé à Crosswind pour retrouver l'inspiration et qui pour cela loue un petit appartement à un homme sombre, Heathcliff. Bloquée par une tempête de neige chez son propriétaire, il rencontre le fantôme d'Anna de manière assez violente ! Puis les jours suivants il rencontre Sarah, l'ancienne nourrice qui vivait avec eux et elle va lui compter l'histoire de Heathcliff, l'histoire de Anna et l'histoire de leurs enfants, les enfants qu'ils n'ont pas eu ensemble. 

C'est une histoire étrange que nous avons là, une réécriture de Hauts de Hurle-vent. Autant vous l'avouer, je l'ai lu un été mais c'était il y a des années et je n'ai plus de souvenirs précis en tête de ce roman, je me souviens juste de la méchanceté dont Catherine pouvait faire preuve et la manière dont Heathcliff lui rendait bien. Je me souviens que c'était une romance qui m'avait étonné et que j'avais apprécié. Ici on est loin du pavé de 500 pages que je trimbalais sur la plage, on est devant un roman court de moins de 200 pages qui réussit tout de même à retranscrire la difficulté des sentiments de ces deux personnages que sont Anna et Heathcliff. 

La différence principale étant qu'ici ils sont adolescent, leur vie d'adulte n'est pas le sujet principal de ce roman, on découvre ces deux protagonistes très jeunes, tout bébé même et on les voit évoluer, on voit même leurs influences sur leurs propres enfants.
En plus, il y a un côté fantastique, avec le fantôme d'Anna et les voix dans le vent ainsi que la maladie du Vent-Gris qui n'existait pas dans le classique, c'est quelque chose que j'ai apprécié, ce changement. Comme une bouffé d'air frais dans ce huis clos romantiquement cruel.

J'ai dit qu'on rencontrait Locke et c'est bien la seule chose qu'on fait, il n'est pas le personnage principal de ce roman, il sert juste de prétexte pour qu'on rencontre Sarah qui nous racontera toute l'histoire. Afin qu'à son tour, Locke, puisse publier cette histoire en un nouveau livre. 
Il n'y a pas réellement de personnages que l'on apprend à connaître, il y a juste l'expression de Sarah qui nous présente ses amis, ses personnages dont on va connaître la vie : Anna et Heathcliff ainsi que Ellis, Bradweell, Daniel, Alice, Eleanor et Harry. Des fantômes du passé. Mais je vous préviens, ne vous faites pas avoir comme moi, en pensant que ces fantômes sont si vieux que les Hauts de Hurle-vent, sinon vous tomberez des nues quand Anna utilisera un ordinateur portable !

Je n'ai donc pas vraiment pu m'attacher à qui que ce soit, encore une fois j'ai eu l'impression de rester trop en surface, de ne pas connaître ces personnes, de simplement les épiés mais je pense que c'était le choix de l'auteur puisque c'est un livre qui raconte l'histoire d'un livre, comment pourrait on s'y plonger comme si c'était une réelle histoire. Tout est teinté de l'avis de Sarah et de Locke sur chacun des personnages, on ne comprend pas forcément leur réaction puisqu'on est jamais dans leur tête, c'est un peu comme ci on regardait un film qui se passe devant nous.
J'ai cependant plus accroché à la ville, à cette histoire de tour qui sont reliés par des passerelles, à ces tempêtes de neige, à cette ville fantôme qui ne survit que grâce aux mines d'uranium !
C'était assez fantastique et ça donnait un air très fantomatique à l'histoire, toute cette neige, tout ce vent, c'était comme si la nature voulait qu'on se retrouve enfermé seul avec eux. 

L'histoire est comme la vie, elle suit des personnages qui se croisent, se font du mal, s'aiment, se déchirent, se chérissent, se croisent encore et se décroisent, fuient et reviennent. C'est une histoire de douleur, de vengeance qui finira mal pour tout le monde ou peut être pas. C'est l'idée que vouloir se venger peut nous faire plus de mal à nous même qu'aux, c'est l'idée que peu importe ce qu'on nous a fait, rien ne mérite qu'on se venge sur les enfants, sur les familles. 
Ce roman c'est l'histoire de Heathcliff qui cherche tellement à se venger qu'il perdra Anna, c'est l'histoire d'Anna qui cherche tellement à s'élever et à garder son confort qu'elle perdra Heathcliff. C'est l'histoire de deux êtres qui vont se faire du mal, en un sens sans le vouloir, mais au fond en espérant détruire l'autre. 

Je n'ai pas accroché à ce roman, je n'ai pas été touché par leur histoire parce que je l'ai senti trop survolée. Je comprenais la haine et l'envie de vengeance de Heathcliff, mais je ne la ressentais pas, je ne la voyais pas vibrer autour de lui, je la savais parce qu'on me l'avait dit, mais c'était tout. Je n'ai pas vu la cruauté d'Anna, son égoïsme, je ne l'ai pas ressenti, je l'ai juste su. C'est comme ça pour tout, on est de simple spectateur, mis à l'écart parce qu'on passe à travers trop de filtre, parce que l'histoire est beaucoup trop raccourci. 
Pour finir on comprend bien, les aboutissants de l'histoire, chaque étape, mais on ne les ressent pas, je n'ai pas du tout ressenti l'amour si cruel de nos deux protagonistes et c'est en cela qu'il est décevant. 

En bref, c'est un joli roman, qui reprend bien l'idée des Hauts de Hurle-vent, mais ne lui arrive pas à la cheville. L'idée de la narration rapportée pour que Locke puisse en faire un livre n'était pas mauvaise mais rend toute cette histoire trop superficielle, trop lointaine pour le lecteur qui n'arrive pas à ressentir ce qui se déroule sous ses yeux. Je ne me suis pas attachée aux personnages et l'histoire était la même, je ne l'ai pas trouvé original, de ce fait, c'est un petite déception pour moi. Mais ça reste un roman court, assez mignon qu'il peut être sympathique de lire pour se faire une idée du classique ! 



Le rendez-vous des Masos de Novembre !

J'ai volé ce nom à la publication de TempsdeMots pour vous parler des sorties qui me font envie en Novembre.
C'est la première fois que je ferais ce genre d'article et je ne suis pas sûr de le continuer mais j'ai souvent rempli ma WL avec ces articles, donc je veux faire du mal à la votre aussi ! ^^

Fille des Cauchemars, Tome 2 : L'ordre de la dague noir de Kendare Blake aux éditions BlackMoon


"Cas ne parvient pas à oublier Anna.
« Anna à la robe de sang », l’esprit le plus puissant qu’il ait jamais rencontré.
Anna, qui s’est sacrifiée pour le sauver.
À présent, Anna lui apparaît même dans des rêves éveillés… ou plutôt, dans des cauchemars. L’esprit vengeur a laissé place à une jeune fille torturée.
Hallucinations ou véritables appels à l’aide ? La frontière entre illusion et réalité semble bien ténue. Anna a-t-elle définitivement quitté le monde des vivants ou est-elle revenue des enfers ? Cas ne sait plus. Il lui reste une seule certitude : quel qu’ait été son destin, il doit retrouver Anna."


Les Messagers des Vents de Clélie Avit aux éditions MsK


"Ses cheveux bleus, son pendentif, il faut les cacher, Eriana le sait. Fuir, rester sur le qui-vive, l’arc à la main, c’est son quotidien. Le jour où elle croise la route de Setrian, jeune messager de la cité d’Ivoire, tout bascule. Eriana a été désignée par une prophétie, avec 9 autres jeunes filles. Les pouvoirs de l’une d’entre elle permettront de sauver Myria.
Le problème : Eriana n’a pas conscience de l’existence de ses pouvoirs. Elle ne sait pas leur étendue, ignore comment les utiliser. Pourtant, il lui faudra apprendre les codes de Myria, déjouer les pièges, deviner le jeu de ses ennemis."


The Revolution of Ivy de Amy Engel aux éditions Lumen


" J'AI TOUT PERDU. MON FOYER. MA FAMILLE. L'HOMME QUE J'AIME.

Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin.
Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà de la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri. D’autres condamnés avec lesquels m’allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ?

CAR JE NE SUIS PLUS UNE WESTFALL, NI UNE LATTIMER. SIMPLEMENT IVY.
ET JE SUIS ENFIN LIBRE. "


Arena 13 de Joseph Delaney aux éditions Bayard


"Des temps funestes pour l’humanité, un ennemi surpuissant à combattre… Le jeune Leif parviendra-t-il à venger son père ?
Une dystopie qui reprend les relations maître-apprenti de la célèbre série L’épouvanteur.
L’humanité a presque disparue de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Une sinistre créature, Hob, exerce une tyrannie sanglante sur la population. Des arènes de combat ont été ouvertes… La plus populaire et terrifiante est l’Arena 13 : c’est là où combat Hob. Un jeune garçon de 16 ans, Leif, va alors convaincre le meilleur des entraîneurs, Tyron, de le former au combat. Il a en fait une bataille personnelle à livrer : venger la mort de son père en tuant Hob lui-même…"


Phobos, T2 de Victor Dixen aux éditions Robert Laffont

(Couverture non définitive)

"Léonor et les passagers du Cupido décident de descendre sur Mars malgré leur découverte à propos du programme Genesis. Dans le désert aride de la planète, ils doivent garder le sourire face aux caméras alors que des jalousies, rancoeurs et passions inavouées déstabilisent les jeunes couples."


Le Feu Secret, T1 de Carina Rozenfeld et C.J. Daugherty aux éditions Robert Laffont


"Sacha est un ado français de 17 ans et il ne peut pas mourir. Il peut se jeter depuis un toit, être poignardé, se faire tirer dessus, il survivra à tous les coups. Jusqu’au jour où l’histoire et certains ennemis décident qu’il doit mourir. Pire encore, sa mort entraînera quelque chose de terrible. Quelque chose de mortel. Et ce jour se rapproche…
Taylor Montclair est une ado anglaise ordinaire, qui sort avec ses amis, et travaille dur pour réussir ses examens, jusqu’au jour où elle commence à faire jaillir des éclairs de son esprit. Elle est également la seule personne sur Terre qui peut sauver Sacha.
Il n’y a qu’un problème : les deux ne se sont jamais rencontrés. Ils vivent à des kilomètres l’un de l’autre et des forces obscures vont tout faire pour les maintenir éloignés.
Ils ont huit semaines pour se trouver.
Survivront-ils assez longtemps pour sauver le monde ?"


Je t'ai rêvé de Francesca Zappia aux éditions Robert Laffont


"Jour après jour, Alex se bat pour différencier réalité et illusion. Armée de son attitude décidée, sa caméra, une Boule Magique Numéro 8 et sa seule alliée (sa petite sœur), Alex mène une guerre contre sa schizophrénie et est déterminée à rester saine d'esprit suffisamment longtemps pour qu'elle puisse rentrer à l'université. Elle est plutôt optimiste sur ses chances d'y parvenir jusqu'à ce que les cours commencent et qu'elle rencontre Miles. Ne l'a-t-elle pas imaginé ? 

Avant qu'elle ne s'en aperçoive, Alex se fait des amis, se rend à des fêtes, tombe amoureuse et fait l'expérience des rites de passage habituels de tous les adolescents. Mais Alex est habituée à la folie. Elle n'est pas prête à être normale.

Drôle, provocant et émouvant, MADE YOU UP met en avant l'idée du narrateur peu fiable par excellence et poussera ses lecteurs à tourner les pages en essayant de distinguer ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas."


Londres la ténébreuse, tome 2 : La bête de l'ombre de Bec McMaster aux éditions J'ai lu


"Dans une Londres Victorienne, si vous n'êtes pas des Sangs Bleus de L'Echelon, vous n'êtes rien. Les Grandes Maisons ducales règnent sur la ville avec une poigne de fer, imposant leurs taxes de sang sur la Nation et na reine n'est une marionnette sans réel pouvoir...
Lena Todd est la parfaite espionne. Personne ne suspecte que cette débutante qui aime flirter est une sympathisante de la cause humaniste qui menace la vicieuse élite au sang bleu.
Et sûrement pas l'impitoyable Will Carver, le seul homme qu'elle ne parvient pas à plier à sa volonté, celui dont elle ne oublier le baiser...
Infecté par le virus Loupe et considéré comme un esclave sans collier par les Sangs Bleus, Will ne veut rien avoir à faire avec l’Échelon ou cette dangereuse beauté qui lui fait perdre tout contrôle. Mais lorsqu'il trouve un message codé sur Lena, qui ressemble à celui qu'il a déjà trouvé sur un suspect poseur de bombes, il se rend compte qu'elle est en danger. Pour la protéger, il doit la séduire afin qu'elle lui révèle ses secrets.
Avec les Humanistes qui cherchent à déclencher une guerre avec l’Échelon, Lena et Will vont devoir mener une course contre la montre, et une armée d'automates afin de stopper les rebelles avant qu'il ne soit trop tard. Mais tandis qu'ils se battent afin de sauver une ville au bord de la révolution, le plus grand danger réside dans leur cœur..."


Touch de Claire North aux éditions DelPierre


Le premier échange est survenu juste avant ma mort.
Alors que la vie s'échappait de mon corps, j'ai tendu la main vers mon assassin. Et tout à coup, je voyais le monde à travers ses yeux, mon corps étendu, brisé et ensanglanté, dans une ruelle sombre.
Plus je passe d un corps à l'autre, plus l'échange est facile, que je reste quelques minutes ou quelques années.
Maintenant, on me poursuit et on tue mes hôtes les uns après les autres, sans que je sache qui ni pourquoi.
Je suis Kepler. Je pourrais être vous.


Prenez le temps d'e-penser, Tome 1 de Bruce Benamran aux éditions Marabout


"Vous vous interrogez sur des phénomènes simples sans retrouver dans quelle case de votre cerveau vous avez rangé ce que vous avez appris en 5ème.
Vous êtes curieux mais pas franchement scientifique, ce livre est pour vous.
Qu'est-ce que l'électricité statique ? Pourquoi un aimant aimante-t-il ? Savez-vous ce qu'est la quinte essence ? Pourquoi éteint-on les lumières dans un avion un quart d'heure avant d'atterrir de nuit ? Mendeleïev est-il le premier vrai punk de l'histoire de la Russie ? Qu'a-t-elle donc de si « générale » la relativité générale ?
Le temps est-il une illusion ? La lumière est-elle d'ondes ou de particules ?
...prenez le temps d e-penser."



J'en ai sûrement oublié mais je pense que c'est déjà pas mal ! Novembre va être violent pour ma PAL ! 
Et vous, vous glisseriez quoi dans ce rendez vous ?! 

mardi 27 octobre 2015

Dieu me déteste de Hollis Seamon


Résumé 

New York, hôpital Hilltop. Richard Casey aura bientôt 18 ans. Comme tous les adolescents, il voudrait faire la fête, draguer, s’envoyer en l’air, tomber amoureux… La différence, c’est que Richard sait qu’il ne fêtera jamais ses 19 ans. Il est un peu plus pressé que les autres et, pour vivre fort, il lui faut déjouer les pièges de tous ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps. Heureusement, Richard a de la ressource, du courage et un solide sens de l’humour. Alors il va ruer dans les brancards. Et si Dieu le déteste, il est prêt à rendre coup pour coup.



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Ma note : 6/10 
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Mon avis 

Je ne sais pas vraiment ce que j'attendais de ce roman et je ne sais pas non plus si je l'ai trouvé ou non.
J'ai rencontré ce livre au détour d'une rue, au détour d'une journée abominable et le titre m'avait depuis lors hanté. Alors, lorsque je l'avais croisé à la bibliothèque, je n'ai pas lu le résumé, je me suis suffit de son titre accrocheur et je l'ai embarqué, je l'ai sorti immédiatement de ma PAL parce que c'était le premier choix de Yezahel pour le challenge de l'amitié littéraire sur Mort Sûre.   

Dieu me déteste, c'est l'histoire de deux adolescents en soins palliatifs, c'est l'histoire de deux adolescents qui savent qu'ils vont mourir mais n'en font pas toute une histoire. C'est une sorte de romance, une sorte de percée dans la vie de ces deux jeunes. Nous sommes les petits voyeurs, ces gens qui ne peuvent s'empêcher de s'arrêter pour regarder un accident de la route. C'est exactement ça, on est là, on les regarde et on attend qu'ils se crashent, qu'il se passe un truc affreux, mais autant vous le dire, ce ne sera pas le cas, parce qu'ici c'est l'histoire de Richard et Sylvie, deux jeunes qui vont se battre pour vivre leurs derniers instants, au lieu des les survivre. 

Je ne peux pas dire que ce n'est pas un roman fort, bouleversant ou touchant. Mais disons qu'il n'a pas atteint ma corde sensible. Peut être parce qu'il m'a perturbé plus que je ne l'admettrai jamais, alors j'ai dressé ma carapace et je n'ai pas pu m'attacher aux personnages. 
Alors un contemporain où vous ne ressentez rien de précis pour les protagonistes, c'est plutôt ennuyeux. 
J'ai apprécié Richard dès le début, Richie Rich, parce qu'il a un humour grinçant, un pep's qui semble peu opportun dans un tel climat. Il voit la vie d'une manière peu commune, enfin peut être que lorsqu'on sait qu'on a moins d'un an à vivre, on voit tous la vie de cette manière, je ne le sais pas. Mais il voit la vie comme une vaste blague, comme un jeu où le but est de profiter de ce qu'on a, de ce qu'on peut, s'il s'agit de faire peur aux infirmières, il le fera, s'il s'agit de s'enfuir en pleine nuit, il le fera, s'il s'agit de déflorer une jeune fille mourante, il le fera, parce que c'est sa vie, c'est son choix et qu'il ne laissera personne lui dicter le contraire. Mais il sait, il a accepté que sa vie était fini, qu'elle avait une date limite parce que Dieu le détestait, il ne se bat pas contre ça, ça fait partie de lui. 
Et il y a Sylvie, Sylvie c'est une bouffé d'espoir, de rage, de combativité, parce que Sylvie, même si elle est dans la même situation que lui, n'accepte pas le fait qu'elle va mourir, pour elle, il n'y a aucun doute sur le fait qu'elle va vivre. Elle s'accroche à cette idée et saute sur la moindre occasion, la moindre parcelle d'espoir qu'on peut lui donner, un dessin lui donnera l'absolu certitude qu'elle vivra, un simple dessin. C'est une fille courageuse, une fille forte et déterminée, qui demandera ce qu'elle veut quand elle le veut et qui jouera des coudes pour avoir une vie et la continuer. 

Ce sont deux personnages hauts en couleurs qui en feront vivre aux infirmiers des soins palliatifs en une grosse semaine, ils monteront un piège d'Halloween, il fugueront à travers la ville, ils monteront un drame à la Roméo et Juliette, ils feront des escapades nocturnes voire diurne pour jouer aux amoureux et un peu au docteur, ce sera de folles aventures, mais des aventures toute simple, des aventures que l'on rencontre dans une vie banale, parce qu'au fond c'est ce qu'il cherche à vivre le plus possible avant la fin. 

La plume de Hollis Seamon est plutôt entraînante, je dois avouer que je n'ai pas vu défiler les pages malgré le fait que le récit ne me transcendait guère, c'est fluide, c'est doux et on se sent concerné par le sort de ses personnages. Elle réussit à faire transparaître toute une compassion sans tomber dans le mélodrame ou la pitié, toutes les scènes sont dignes malgré la perte progressive de l'usage de leur corps ou autres. Je ne me suis jamais senti gêné malgré les moments intimes que nous partageront avec eux, je ne pensais pas possible de lire un paragraphe sur la toilette d'un patient en souriant parce que Richard réussissait à rendre cela drôle. Donc il faut rendre hommage à Seamon pour ça, elle réussit miraculeusement bien à nous faire entrer dans leur vie dans un rôle de voyeur sans nous gêner et en rendant tout cela très drôle malgré le sujet qui ne s'y prête pas. 

Comme vous le voyez je suis toujours aussi nulle pour chroniquer des contemporains, je ne vois absolument pas quoi dire de plus et je sais que ça donne franchement ni envie ni pas envie de lire ce roman, c'est donc une chronique des plus inutiles... 
Je peux juste vous dire que, si j'ai été hermétique à ce roman, c'est à cause de mon histoire personnelle et de ce fait, je pense que mon point de vue n'est pas le plus objectif, ce livre doit être bon, même si je n'ai pas su l'apprécier, il a touché un endroit douloureux de ma vie qui m'a empêché de m'ouvrir à ce roman. 

En bref, c'est un roman qui doit être bon mais qui n'était pas pour moi. J'ai cependant été touchée et émue par les personnages, la tranche de vie que l'on découvre à travers ce roman et par leurs aventures rocambolesques. Le tout soutenu par une plume des plus délicates qui réussit à nous faire sourire malgré le climat des soins palliatifs et l'idée d'une mort si prématurée pour des jeunes de moins de 17 ans. C'est un roman déroutant et même s'il ne vous plaît pas, je vous promet qu'il vous touchera d'une manière ou d'une autre, si comme moi, vous dressez une carapace parce que votre passé vous rend tout cela trop difficile vous finirez tout de même par admirer ou par plaindre les personnages. C'est donc un roman à découvrir mais dont je ne peux vous dire s'il vous plaira. 


Digitale, tome 1 de Sarah Wagon






Résumé 

Jade, 20 ans, travaille pour le centre de reboot qui traite les membres de la société dont la puce électronique contrôlant les émotions ne fonctionne plus. L'un des patients, Sacha Fleery, résiste à toutes les tentatives de réinitialisation. A son contact, malgré elle, Jade échappe au contrôle de sa puce et redécouvre ses émotions.




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Ma note : 3/10
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Mon avis 

J'ai rarement été déçu par un PKJ, lire ces trois lettres sur une couverture est souvent le signe que ce qui se cache à l'intérieur va me plaire. C'est donc avec perplexité que j'ai lu les nombreux avis indiquant que celui-ci était vraiment mauvais. Alors lorsque Louve du Forum Mort Sûre , m'a proposé de le lire pour un partenariat, j'ai sauté sur l'occasion ! Donc je remercie Louve et les Editions PKJ pour leur confiance. 
Cependant je vais rejoindre l'avis majoritaire, ce n'est pas un bon livre qu'on nous propose ici. 

D'abord parlons de la couverture, il faut avouer que les circuits imprimés en sur-impression donne un style fou à ce livre qui présente une couverture plutôt sobre mais qui attire rapidement le regard dans les rayons. Ca on ne peut pas leur enlever, PKJ nous offre toujours de quoi calmer l'appétit de nos petits yeux ! (Ce qui explique que ma note soit de 3 et pas de 2) 

Mais l'intérieur ... 
On rencontre Jade, qui vit dans une société où toutes les émotions et la violence ont été banni grâce à des puces qu'on implante aux enfants, c'est une jeune guérisseuse, son travail consiste à remettre dans le droit chemin les gens dont la puce ne fonctionne plus. Jade a subit ce traitement et vit très bien avec son programme, jusqu'au jour où Sacha arrive dans sa vie, c'est un déficient, il a "vaincu" son programme et n'est donc plus dans une "bulle", il ressent, et il va vouloir que Jade fasse de même. Il va donc la pousser à ressentir de diverses manières durant leurs entretiens où elle essaie de le soigner. Mais plus qu'elle, c'est lui qui la soignera et la libérera.  

On va commencer simplement, la mode de la dystopie est beaucoup trop utilisé, ce qui fait qu'on nous livre ce genre de chose. Ici on nous présente une pâle copie de ce qui existe déjà en beaucoup mieux.
Si vous voulez j'ai eu l'impression de lire un remake de Reboot de Amy Tintera avec beaucoup moins de talent, et une plume beaucoup moins douce et addictive.
Si vous n'avez pas lu ces livres, je vous invite à passer ce paragraphe, parce que je risque de vous spoilez ! 
Donc, on retrouve bien des personnages qui n'ont plus aucune émotion, qui ne sont que des robots qui font ce qu'on attend d'eux comme dans Reboot, et tout va changer parce que Jade, notre personnage principal va rencontrer un homme, qui va lui faire ressentir quelque chose, qui va faire bugger son programme, comme pour Reboot où Wren plaquera tout pour Callum, parce qu'étrangement il lui fait ressentir quelque chose, il la change. C'est exactement le remake de Reboot. Sauf qu'au lieu de mourir et de devenir une sorte de Robot, là ce sont les vivants qui le deviennent. Même pour la fin, je vous avoue que c'est pareil. 

Si on passe sur le fait que pour moi, ce livre a déjà été écrit et d'une meilleure manière, on se rend compte qu'il y avait de bons ingrédients. 
J'aimais beaucoup l'idée que l'humanité décide de s'auto digitalisé, après tout on est tous accroché à nos smartphones, la technologie est au centre de notre vie et ça me semble un futur assez logique. Surtout lorsqu'on apprend que l'humanité est entré dans une guerre nucléaire et a failli être décimé, on comprend cette solution : Implanter des puces pour éradiquer la violence et les émotions.
Cette puce qui vous implantera un programme qui fera partie de vous et qui vous aidera à devenir une personne importante dans la société et qui vous aidera même à trouver le compagnon parfait pour votre vie entière. 
C'était une excellente idée. 

Mais pour finir elle est mal utilisée. On ne développe pas du tout cette partie de l'histoire, en effet, vous aurez très peu d'information sur le monde Digital, pour une chose très simple :  Le rythme est beaucoup trop rapide. L'auteur ne prend pas une seconde pour se poser et nous expliquer le monde dans lequel elle nous entraîne. Dès le début, Jade rencontre Sacha, donc on ne connaît pas sa vie "normale", sa vie de Digitale, on la connaître presque directement comme une Déficiente. Et à partir de là tout va s'enchaîner très vite sans qu'on comprenne vraiment ce qui se passe, parce que Jade va être remplacée auprès de Sacha ce qui les pousse à fuir. J'ai réellement eu l'impression de ne pas suivre l'histoire, d'être traînée par l'auteur alors que je voulais reprendre mon souffle, on ne comprend pas dans quoi on s'embarque et du coup on nous perd en route. 

Personnellement je n'ai pas compris la révolte de Jade, son envie de fuir son système puisque aucun traumatisme ne vient entacher l'histoire. Je veux bien qu'elle découvre les sentiments, la passion, le désir etc... Et que donc elle se sent flouée, mais au point de remettre tout en question, toute sa vie et celle des gens qu'elle côtoie, je ne le crois pas. C'était trop extrême, il aurait fallu qu'elle doute pendant un moment, qu'elle cherche à revenir en arrière ou quelque chose comme ça, mais là, elle devient une toute autre personne et se révolte sans réelle motivation. Il m'a manqué un réel élément déclencheur pour croire à tout ça. Par exemple, si elle avait assisté à des tortures sur des Déficients, ou si elle avait assisté à des mauvais traitements sur les enfants à qui on implante les puces ou si la captivité de Sacha n'avait pas été un centre de vacances, pourquoi pas, mais là non. 

C'est un peu à l'image de tout le roman, on reste en surface du vrai problème, on effleure les raisons, on reste dans la superficialité, ce qui nous empêche de plonger dans le roman. On effleure l'univers par quelques propos et quelques jours de normalité, on effleure la révolte de Jade parce qu'on ne la comprend pas et il en est de même pour les sentiments que partageront les protagonistes. 
Dès leur première rencontre, ils seront là, peut être que c'est parce que je ne crois pas au coup de foudre que je me suis sentie lésée en lisant ce livre, mais j'ai juste eu l'impression que c'était une pierre de plus à l'édifice de superficialité qu'est ce roman. 
C'est comme pour l'histoire, la base était bonne mais elle n'a pas été exploité on se retrouve dans une dystopie lambda où les puces n'ont même pas d'utilité, on a aucun réellement rebondissement, on s'attend absolument à tout ce qui va se passer parce que l'auteur suit le schéma d'une dystopie vraiment basique sans s'en détourner et c'est vraiment dommage. 

Les personnages sont donc creux, comme je vous l'ai dit on ne comprend pas Jade alors que c'est le personnage que l'on suit, ce qui est vraiment dommage. Et au final, je ne peux même pas vous parler d'elle, parce que je n'ai pas l'impression de la connaître, l'auteur a réussit ce petit miracle de nous faire suivre pendant plus de 200 pages deux personnages qu'on ne comprend pas et qu'on ne peut même pas décrire tellement leurs réactions sont contradictoires durant le roman. 
Sacha le montre bien plus que Jade, parce que d'une page à l'autre il change totalement de comportement. Il sera quelqu'un de très déterminé voire de violent, quelqu'un qui fonce sans réfléchir, et quelques mots plus loin il paniquera pour rien, il restera figé, il pensera que c'était la pire idée du monde et reviendra sur ses pas. Et ce sera ça pendant tout le roman.
Ce qui fait qu'on ne peut pas s'attacher à eux, parce qu'on ne sait pas qui ils sont malgré le temps qu'on a passé avec eux. 
Leur histoire d'amour rend ça encore plus compliqué, parce que ne la comprenant pas, les déclarations de Sacha, ses promesses et les moments "d'amour" tombent à plat, on les ressent presque gênant, comme si on avait à nouveau 5 ans et qu'on ne comprenait pas pourquoi les grands s'embrassent. 

Je ne parlerais même pas du style de l'auteur parce que vous penserez que je m'acharne sur cette pauvre personne, mais je ne l'ai pas aimé. Je ne pense pas être la seule à l'avoir trouvé plat et sans saveur. 

En bref, c'est une mauvaise dystopie. Il y avait une bonne idée de base qui donnait envie de s'y plonger, mais c'est tout ce qu'il y avait une idée. 
Les personnages sont creux, peu convaincant et incompréhensible. L'univers n'est pas détaillé ni utilisé, l'histoire suit une ligne très simple et on ne s'en écarte jamais. Je n'ai rien ressenti pour ce roman, à part de l'ennui, ou du dégoût pour la multitude de scène mièvre et gnangnan qui pullulent dans ces pages. C'est donc un roman que je ne conseille pas du tout et dont je ne lirais pas la suite. Ne perdez pas votre précieux temps entre ces pages, ni votre argent, PKJ a beaucoup mieux à vous proposer dans son catalogue, disons juste que l'erreur est humaine et qu'ils ont fait une erreur de parcours en choisissant celui là.