lundi 30 novembre 2015

Psi-changeling, tome 05 : Otage du plaisir Nalini Singh



Résumé 

Froide et dénuée d’émotions, Ashaya incarne la Psi par excellence. Du moins en apparence… Car la jeune femme n’a qu’un but : délivrer son fils du PsiNet avant que son peuple ne soit réduit en esclavage par le fruit de ses recherches. Mais son seul allié pourrait s’avérer plus dangereux que ceux qu’elle cherche à fuir. Résolu à venger sa sœur assassinée par un Psi, Dorian voue à cette race une haine tenace. En assurant la protection d’Ashaya et de son fils, ses convictions risquent fort de voler en éclats…


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Ma note : 6/10
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Mon avis 

Après l'explosion qu'avait été le tome 4, je savais que la suite ne pourrait pas être à la hauteur et pourtant j'ai directement enchaîné avec le tome suivant. Oui, erreur de débutante. Je le savais bien mais j'avais tellement envie de retrouver autant de sensation et d'envie de lecture qui m'avait épris pendant la lecture du tome précédent.
Bref, ce tome 5 n'est pas une déception mais il n'a pas été à la hauteur de mes attentes, loin de là.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, il y a du bon et même du très très bon dans ce cinquième tome ! 

On découvre un nombre étonnant de choses, on ne s'attendait pas à ce que le conseil nous cache encore autant de méfaits ! J'ai donc adoré toute cette partie sur le plan Oméga, le fait de creuser le plan I(implant) d'en connaître les fondements et les aboutissants, encore une fois Singh réussit à étoffer une histoire qui était déjà très profonde et je ne m'en lasse pas ! 
De plus, avec Ayasha on découvre une nouvelle spécialité des Psis, dont j'ai malheureusement oublié le nom, mais qui lui permet de voir les gènes et tout ce qui est microscopique dans le corps, c'est une sorte de Giga Scanner ! Elle peut analyser d'un simple coup d'oeil qui que ce soit. De ce fait elle était au coeur des ces plans, et lorsque la meute a réussit à délivrer son fils du conseil, elle a décidé de fuir  son tour et de tout révéler afin de se protéger elle et son fils. Un plan génial, non ? Devenir tellement public qu'être exécuté donnerait une raison aux Psis de douter du conseil. Sauf qu'Ayasha n'avait pas prévu que le sniper qu'elle avait rencontré lors du sauvetage des enfants, aurait une telle emprise sur elle, ni que son fils ce serait lié à la meute de manière si fondamentale. 

J'ai beaucoup aimé le lien gémellaire qui est développé dans ce tome-ci, je ne pensais pas qu'il mènerait à ça, je ne pensais pas qu'il pouvait être si profond, c'était quelque chose de très intense à découvrir et qui m'a vraiment beaucoup intéressé !
Tout comme l'apparition de l'Association Humaine, c'est un pan de l'univers qu'on a assez peu exploré pour le moment, tout ce côté humain et la manière dont ça les touche, dont ils en souffrent ou non, donc lancer le début de ça, ça m'a semblait parfait pour pouvoir explorer l'univers de Singh dans son ensemble !

Enfin il y a une autre chose que j'ai beaucoup aimé dans ce tome : L'aspect latent de Dorian, l'idée qu'il soit léopard mais ne puisse faire sortir la bête était quelque chose que je trouvais fascinant, l'idée que les griffes de son léopard le laboure de l'intérieur pour essayer de sortir, c'était fantastique ! Cependant cette partie est très peu développé au final, certes on a le point de vu de Dorian, ses sensations quand à la bête qui ne peut sortir, la manière dont elle essaye de le dominer etc... Mais en soi, elle est tout de même peu mise en avant, on a l'impression de suivre un homme, un sniper tout simplement, avec des sautes d'humeur un peu douloureuse ! C'est ridicule dit comme ça, mais ça a été mon impression.
C'est comme le fait que Dorian haïsse au plus haut point les Psis, à cause de ce qui est arrivé à sa soeur, c'est quelque chose de très important pour lui, c'est limite la base de sa personnalité, et le combat qu'il fait contre lui même pour lutter contre son attirance pour Ayasha et en même temps pour essayer de surpasser sa répulsion était tout simplement grandiose, mais j'aurais aimé que la bête est une part plus importante dans ce combat. 

Le gros point noir de ce tome ci est, pour moi, Ayasha. Elle ne m'a rien fait ressentir, je n'ai pas eu de compassion pour elle, je n'ai pas eu envie qu'elle vive, je la voyais simplement comme une pâle figurante qui faisait avancer l'histoire de manière fantastique mais qui aurait pu être n'importe qui d'autre. Disons qu'elle ne m'a pas paru intéressante, elle a du caractère, on ne peut dire le contraire, elle va souvent se dresser contre Dorian, elle va essayer de lutter pour garder son conditionnement et son lien gémellaire va pimenté l'histoire mais au delà de son utilité dans l'avancée du fil rouge je l'ai trouvé fade et remplaçable, je suis totalement passée à côté de ce personnage. 
Pour Dorian je pourrai quasiment dire la même chose, il était intéressant comme je l'ai dit, mais il n'a pas été assez creusé pour moi, j'aurais aimé le connaître davantage, savoir ce qu'avait été son enfance en tant que latent, comprendre plus en profondeur le lien qu'il avait avec sa soeur, le peu de miettes que l'on nous jette m'a tellement ému que j'aurais vraiment aimé en avoir plus.
De ce fait je n'ai pas pu m'attacher au couple qu'il formait, donc je suis un peu passée à côté de ce tome. 

Un dernier petit point, l'introduction de Mercy et de son histoire dans le prochain tome donne franchement envie, j'ai hâte de m'y plonger ! 

En bref, ce tome, je l'ai lu beaucoup trop vite après le dernier qui avait été un coup de coeur, j'ai donc été passablement déçue. Mais il renferme de très bonne chose, l'avancée de l'histoire principale est juste magnifique, on apprend tellement de chose dans ce tome, qu'on ne sait comment on pourrait respirer sans haïr le conseil, on tremble de rage ! Beaucoup de nouveaux éléments apparaissent, comme la manière dont Kenian se lit à la meute ou le pouvoir d'Ayasha, ou le lien géméllaire du gardien du net et des psis, tout ceci rend l'histoire passionnante. Cependant, je n'ai pas réussi à m'attacher au couple de ce tome, je n'ai pas aimé Ayasha, je suis passée à travers elle comme si elle était transparente et pour moi Dorian aurait pu être un personnage fantastique mais n'a pas été assez développé ! Donc j'ai hâte de lire la suite, parce que le fil conducteur de la saga s'épaissit et est toujours aussi palpitant, mais ce tome-ci ne m'a pas comblé, et puis parce que le tome prochain sur Mercy semble passionnant ! 


Le Noir est ma Couleur, tome 2 : La Menace Olivier Gay

Résumé 

Alexandre a beau aimer se battre, il ne se souvient pas comment il s'est retrouvé sur ce lit d'hôpital, ni qui est cette Manon qui l'obsède.
Effrayée par ses nouveaux pouvoirs, Manon ignore comment les cacher à ses parents, les apprivoiser... et éviter Alexandre.
Quand les Ombres passent à l'attaque et qu'un nouvel élève arrive au lycée, la menace se précise.
Manon et Alexandre se rapprocheront-ils ou s'éloigneront-ils ?

Deux destins liés malgré les apparences...


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Ma note : 7/10
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Mon avis 

Si vous vous souvenez bien, il y a quelques semaines, j'avais chroniqué le premier tome de ce roman et j'en avais gardé un très bon souvenir, en vous expliquant que la force d'Olivier Gay était de prendre des chemins déjà emprunté milles mais en réussissant toujours à nous surprendre ! 
Cependant ici, la magie n'a pas eu le même effet, elle n'a pas pris.

On retrouve ici Alexandre qui a totalement oublié la semaine de folie qu'il vient de passer en sauvant Manon. Cette dernière est en proie à la peur, elle est habitée par le noir et ne sait à qui en parler. De ce fait elle va très vite tout faire pour qu'Alexandre se souvienne et l'aide, surtout depuis qu'une ombre sévit et que d'étranges phénomènes accompagnent l'arrivée de nouveaux mages dans son école, comme le beau Jordan. Elle va donc devoir jongler entre les frémissements de l'adolescence et ses nouveaux pouvoirs qu'elle devra découvrir et maîtriser sans que quiconque ne s'aperçoive de sa duplicité ! 

Vous le sentez venir n'est ce pas ? Le triangle amoureux, avec ses gros sabots ?! Et bien c'est effectivement le cas, mais comme c'était Olivier Gay, je me suis dit qu'il allait réussir à me surprendre dans cet élément qui m'insupporte. Mais non. Malheureusement Manon réagira comme toutes les filles neuneuh de toutes ces sagas. C'était franchement ennuyeux de la voir tourner autour de ces deux garçons sans vraiment savoir ce qu'elle ressentait. Disons qu'ici le triangle amoureux ne m'a pas surpris et que ce n'est pas une bonne chose.

De ce fait je dois vous avouer que le personnage de Jordan m'a franchement tapé sur les nerfs. C'est l'archétype du type trop sur de lui, trop double face, on le sent tellement méprisant sous la surface, tellement fourbe, qu'on a aucun doute sur le fait qu'il cache bien son jeu et on a envie de crier à Manon, comme à ces filles blondes et pulpeuses des films d'horreur, de fuir à toute jambe, mais elle ne nous entend pas, comme toutes les autres.
Pour les deux autres, ils restent les mêmes pour moi, j'adore toujours autant Alexandre, malgré ce côté bad boy qui me fait frémir quand il s'y met (je déteste toujours ces stupides cure dents!). Manon malgré la déception qu'elle m'a fait vivre en étant une stupide adolescente qui est charmée en quelques minutes par un accent et 3 battements de cils, est toujours aussi rude et directe, ce qui pour moi fait tout son charme. 

En ce qui concerne l'histoire, c'était franchement sympa, j'ai beaucoup aimé la manière dont on aborde les nouveaux pouvoirs de Manon, on a tout aussi peur qu'elle, qu'elle se perde, qu'elle n'arrive pas le contrôler... Et cette histoire d'ombre qui poursuit Alexandre, ces accidents énigmatiques qui ne cessent de mettre sa vie en danger, rend ce livre très haletant, on le dévore très vite. S'il n'y avait pas ce triangle amoureux, je pense que j'aurais un bien meilleur avis sur ce dernier.
Au fond le problème de ce roman c'est qu'il est mi figue mi raisin, je ne sais pas si vous voyez vraiment ce que je veux dire. En un sens je l'ai dévoré et je l'ai trouvé très bien, malgré ses défauts, mais d'un autre côté, lorsque la fin est arrivée, me surprenant malgré moi, j'ai eu l'impression que tout avez été très lent, que rien de particulier n'était arrivé, que tout aurait pu se passer beaucoup plus vite et que la fin nous donnait une impression d'addictivité non mérité, simplement parce qu'avec ce point final, on a hâte d'avoir la suite.
C'est un peu le cas du premier, c'est la fin qui avait tout fait, le début n'était qu'un préquel, j'ai eu cette même impression peut être moins mérité parce qu'il se passe beaucoup d'événements, entre Manon qui apprend a utiliser le noir, les combats avec des ombres, les "accidents", la relation entre Alexandre et elle qui évolue, etc... C'était plein de bonnes choses mais en même temps, c'était plus la vie d'une adolescente tiraillé entre deux garçons qu'une magicienne. C'était moins épique que le premier tome ! 

En bref, c'est un roman qui encore une fois a de bonnes bases, à nouveau l'histoire des couleurs et surtout l'approfondissement du noir dans ce tome m'a totalement transporté. L'histoire naissante entre Manon et Alexandre m'a gentiment fait sourire et espérer plus, c'est une belle romance fantastique qui commence. Cependant le triangle amoureux qui est né dans ce tome m'a pas mal refroidi, j'ai été un peu déçu par ce choix facile qui a été fait, alors qu'Olivier Gay était pour moi un auteur surprenant ! La fin m'a encore une fois laissée sans voix et me pousse à vite lire la suite mais malgré elle j'ai eu l'impression que ce roman était un peu à double temps, une impression de rapidité et d'addictivité qui en fait n'est que poudre aux yeux. Je continue à conseiller cette saga mais j'espère trouver mieux dans le tome 3 ! 


J'ai tout un tas de citation à vous donner, parce que ce livre regorge de phrases superbes, cependant mon précieux étant entre les mains de Rinne (Temps de mots), je ne peux pas vous les donner tout de suite ! 




Le rendez-vous des Masos - Décembre 2015

J'ai volé ce nom à la publication de TempsdeMots pour vous parler des sorties qui me font envie en Décembre.
J'ai souvent rempli ma WL avec ces articles, donc je veux faire du mal à la votre aussi ! ^^

En décembre j'avoue que ce n'est pas aussi folichon qu'en novembre, il y a peu de sorties attrayantes, c'est la fin d'année pour tout le monde !



Sortie prévue le 3 décembre : Plus par curiosité qu'autre chose, je vous présente : 

Warriors, Tome 1 d'Anaël chez ... ? 


L'année de ses dix-huit ans, Elie compte bien passer un été mémorable avant d'attaquer l'université avec ses amis. Mais elle se retrouve catapultée avec son frère, sa meilleure amie et le garçon dont elle est amoureuse dans un monde dont ils ignoraient l'existence. 
L'amour n'est pas un sentiment ni un problème exclusif aux humains. Lorsqu'un dieu s'éprend d'une mortelle, il va à l'encontre des lois, tout comme le combat des Warriors qui est sur le point de commencer.



Sortie prévue le 4 décembre : Une petite envie de romance légère à savourer sous le sapin ! 

Avec ou sans toi de Mily Black chez Harlequin


A priori, ce n’était que l’exigence un peu farfelue d’une vieille dame excentrique. Un caprice que Zoé a tout de suite accepté pour obtenir ce job d’infirmière à domicile – hébergement dans la sublime demeure de sa richissime cliente inclus. Ne pas succomber au charme du neveu de Mme Holly, dragueur invétéré et chasseur émérite d’infirmières, quoi de plus facile ? Mais résister au charme du neveu de Mme Holly, qui se trouve être Jean, l’homme sublime avec qui elle a passé l’une des plus belles nuits de sa vie ? Beaucoup moins facile. Mais Zoé est une femme de parole et si, pour honorer sa promesse, elle doit résister aux tentatives toujours plus troublantes de son colocataire temporaire pendant deux mois, alors elle le fera. Enfin, elle essaiera…



Sortie Poche prévue le 10 décembre : Un thriller haletant pour frissonner sous la neige !

Cinq / Ca ressemble à un jeu de Ursula Poznanski chez Pocket


C'est une chasse au trésor d'un nouveau genre. Des indices, des pistes... Les amateurs appellent cela le géocaching. Les serial-killers aussi... Quand une femme est retrouvée morte dans un champ, des coordonnées GPS tatouées sur les pieds, l'inspecteur Beatrice Kaspary et son coéquipier Florin Wenninger sont loin d'imaginer qu'ils sont entrés dans une spirale macabre/ils ne font que commencer une partie macabre. Car à l'endroit indiqué, c'est la main d'un homme qui les attend, dans une boîte en plastique. Le premier " trésor " d'un jeu dont la police ignore encore les règles...


En espérant avoir fait un peu de mal à vos Wish List ! Et vous, autre chose qui vous tente, pour me faire envie ?! 

samedi 21 novembre 2015

Psi-changeling, tome 04 : Mienne pour Toujours Nalini Singh




Résumé

Le monde de Clay a basculé dans les ténèbres quand, enfant, il a perdu sa meilleure amie Talin. Lorsqu’il la retrouve, adulte, il décide qu’elle ne le quittera plus jamais. Mais dans leur course contre la montre pour sauver des enfants sans-abris qui disparaissent mystérieusement, Clay et Talin devront rouvrir les blessures du passé… ou perdre tout ce qui leur est cher.



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Ma note : 9/10 - Petit coup de coeur !
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Mon avis 

Après le tome 3 que nous avait offert Nalini Singh, je ne pensais absolument pas pouvoir aimé un tome autant que celui-ci, et pourtant, à nouveau, j'ai adoré ! 

Ici c'est Clay, un changeling, une des sentinelles que l'on retrouve, sauf que ce n'est pas un Psi qui va changer sa vie, non c'est une humaine, une humaine revenue du passé. Une humaine qui a peur de lui. Autant dire, que cette peur le blessera plus que tout autre chose, venant de sa Tally, cette femme qui était sienne depuis toujours et qu'il pensait morte. Il faudra donc à Clay beaucoup de persuasion et de patiente pour retrouver sa Tally et la confiance qu'ils avaient l'un en l'autre malgré leur passé trouble. 

OH MON DIEU ! Sérieusement c'est un peu les seuls mots que vous pouviez faire sortir de ma bouche durant la lecture de ce roman. Ah non pardon, c'était : OH MON DIEU CLAY/TALLY ! 
Dire que je suis tombée sous le charme de ces deux personnages serait tellement en dessous de la réalite, ce serait en dessous de tout, sérieusement, ce n'est pas possible, je suis amoureuse, je suis en adoration, je suis... Je suis toute chose quoi. 
Si vous me suivez depuis un moment, vous devez savoir que les histoires d'amour avec un passé sombre ça me retourne toujours le coeur, ça m'émeut plus que de raison, ça me fait pleurer et plus que tout, ça me plaît, ça assure même très souvent un coup de coeur ! (Qui a dit "Et Hopeless du coup?") 
Et ici, ce n'est pas un personnage qui a un passé, ce n'est pas deux personnages qui ont deux passés sombres... Non, ce sont deux personnages qui ont un passé sombre commun et qui vont devoir le surmonter pour s'aimer, aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

D'un côté, on a Tally, cette jeune femme apeuré qui a une épée de Damoclès au dessus de la tête et qui va donc affronter sa plus grande peur, revoir Clay, pour qu'il l'aide à sauver les enfants dont elle s'occupe, à les aider. Cette femme est brisée, elle a vécue tellement de chose avec Clay ou sans Clay qui l'ont façonné de manière assez horrible. On pense avoir touché le fond, avoir tout découvert sur elle, savoir tout le mal qu'elle a subit et puis on découvre une autre chose, et puis encore une autre et on se demande comment elle est encore debout comment elle a pu surivre à tout ça, se survivre à elle même. 
Et il y a Clay, cet homme brisé parce qu'il pensait que la femme qui était sienne depuis qu'ils étaient enfants est morte, alors la sentir lorsqu'il sort d'un bar, la voir en face de lui c'est un coup au coeur dont il ne croit pouvoir se relever, mais le pire, le pire étant l'odeur de terreur qui l'entoure, sa Tally, qui a si peur de lui qu'elle préfère fuir... Et l'un comme l'autre, aussi brisés qu'ils peuvent être, vont se retrouver, vont se séduire, se repousser, s'aimer et essayer tant bien que mal de réussir à être à nouveau ensemble. 

Mais comme je vous le dis à chaque fois, ce qui est magique dans cette saga, ce n'est pas simplement que l'histoire d'amour est toujours sublime, ce n'est pas que les personnages me touchent en plein coeur, ce n'est pas l'excitation de suivre des hommes léopards, c'est l'histoire de fond, ce fil rouge qui continue de se dérouler tome après tome qui construit une histoire si complexe qu'on ne comprend pas du tout où Singh nous emmène. Et pourtant on va la suivre, on va dévorer ses mots parce qu'au delà de l'amour, il y a cette intrigue, ce conseil que l'on veut voir tomber, ces expériences que l'on veut voir abandonner, tout ces hommes, ces femmes, ces Psis qu'on veut voir détruit parce qu'ils ne sont plus humains. On veut tellement voir Silence s'autodétruire que ça devient plus fort que tout, plus fort que nous même. 

En bref, ce roman est un petit coup de coeur, il n'est pas parfait, je le sais, même si je ne vous parle pas de ses défauts, mais j'ai tellement aimer les personnages de Tally et de Clay que je ne sais comment je pourrais dire du mal de ce livre. J'ai aimé leur histoire, leur passé trouble et le besoin qu'ils ont de le surpasser sans être certains d'y arriver, tout en sachant au fond d'eux qu'ils ne sont rien l'un sans l'autre. C'était tellement beau... Et puis cette intrigue, ce fil rouge, dont je ne démords pas, mon dieu je veux comprendre, je veux dissoudre le conseil... ! 
C'était juste génial et je ne peux que vous conseiller cette saga malgré les couvertures qui ne me conviennent pas du tout ! 


vendredi 20 novembre 2015

La Tour Cécile Duquenne



Résumé

Jessica, 16 ans, se réveille dans un marécage artificiel aux dangers bien réels. Très vite, elle comprend qu'elle se trouve au sous-sol d'une étrange tour sans fenêtres, et que le seul moyen d'en sortir est de monter jusqu'au toit. Accompagnée de quelques autres jeunes, elle se lance dans l'ascension de sa vie, explorant chaque niveau, affrontant les dangers embusqués… Et les révélations. Car Jessica n'a plus aucun souvenir d’avant son arrivée ici. Ils lui reviennent par bribes, étage après étage, et plus elle en apprend, moins elle désire sortir – surtout que son pire ennemi se trouve à l’intérieur avec elle. Bientôt, l'envie de se venger prend le pas sur l'envie de s’échapper… Et si en exhumant les secrets de son passé, Jessica levait aussi le voile sur la véritable fonction de La Tour ?


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Ma note : 4/10
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Mon avis 

La Tour est un roman que j'ai lu en Lecture Commune avec Rinne de Temps de Mots, parce que l'une comme l'autre nous avions lu de très bonnes chroniques et qu'un roman court semblait une bonne mise en route pour le weekend à 1000 ! 
Cependant nous avons vite déchanté. Il est pour moi une déception et je pense que Rinne rejoindra mon avis. 

On rencontre Jessica, totalement amnésique, dans une tour des plus mystérieuses, entourée de gens qu'elle ne connaît absolument pas mais qui comme elle souhaitent survivre et s'échapper. Pour rejoindre la sortie il faudra atteindre son sommet, cependant, chaque palier renferme milles et un danger ! 
 
Honnêtement, le résumé comme le début de l'histoire sont très intrigants, on est plongé en plein brouillard et on essaye de trouver, grâce aux maigres indices, les réponses à nos questions. Pourquoi sont ils ici ? Pourquoi eux ? Comment sortir ? Qu'est ce qu'est cette tour ? On doit reconnaître à Duquenne, un sens du suspense assez bon. On en redemanderait presque, si seulement la fin était à la hauteur de ce qu'on nous faisait miroiter. 
Au final le problème est là : On nous profile milles et un mystères, qui nous donne envie de dévorer chacune des pages, on pose milles questions, mais les réponses sont absentes ou lorsqu'elles sont présentes elles sont tellement facile, tellement peu recherché ou banal qu'on se sent lésé, on finit simplement par se dire : Tout ça pour ça ? 
Vous voulez des exemples ? On découvre assez rapidement pourquoi Jessica est là, grâce à ses souvenirs, mais la jeune fille est accompagnée, on aimerait donc connaître les secrets de ses compagnons, un certain doute plane et on espère trouver avant la fin, cependant aucune réponse ne nous sera donnée pour eux
Ensuite le gros du mystère est ce qu'est la Tour en elle même, ce qu'elle représente, et la réponse est tellement banale, qu'on a l'impression que tout est jeté à la va vite, comme s'il fallait absolument finir ce roman au plus vite, sans chercher dans l'originalité. 

Voilà ce qu'il en est pour l'histoire, pour les personnages... Disons que ça rejoins un peu ce que je disais plus haut, on apprend rien des compagnons de voyage de Jessica, ils sont là comme de simple faire valoir pour l'aider à avancer et on ne s'intéresse absolument pas à qui ils sont et je trouve ça vraiment dommage. 
Ensuite, il y a Jessica, j'ai détesté Jessica. Réellement. Pourquoi ? Au fond je n'en suis pas vraiment sûr, elle m'a été antipathique dès le début, je pourrais essayer de vous expliquer que son égoïsme m'a énervé, que le peu d'intérêt qu'elle porte aux autres me l'a rendu insupportable ou que sa quête de vengeance m'a semblé tellement mal mise en place que je n'ai pu m'attacher à elle, mais au final, ce ne serait pas l'entière vérité. Je me suis trouvée des excuses au cours du roman, mais dès le début, je ne l'ai pas aimé. Alors peut être qu'elle vous plaira, peut être pas, je ne saurai le dire.

Cependant ce roman n'a pas que des défauts, comme je vous l'ai dit, il est plein de mystère, il est donc très prenant et assez addictif, on a pas vraiment envie de le lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire ! Mais voilà, le fin mot étant si vide de sens à mon goût, on a l'impression d'avoir été leurré et on est déçu. 
Et puis c'est un superbe livre objet, non ? La couverture est juste magnifique, j'avoue que mon côté superficiel avait été séduite bien avant d'en lire le résumé ! 

En bref, ce roman est une déception pour moi, parce que l'intrigue monte, monte et monte pour retomber comme un soufflé sur des explications banales et bancales qui ne m'ont pas convaincu, de plus je n'ai pas su apprécier le personnage principal, ni trouvé mon compte dans les personnages secondaires qui sont beaucoup trop sous exploité. 
Disons que s'il n'avait pas été aussi court, je l'aurait sûrement abandonné dès qu'un semblant de réponse se profile à l'horizon. 

lundi 16 novembre 2015

Week-end à 1000 - Début de Bilan & 13 novembre.

Je tente pour la seconde fois ce weekend à 1000, puisque le premier avait été un succès pour moi et qu'il avait fait beaucoup de bien à ma PAL et à mon moral : C'est vraiment une ambiance superbe !




Présentation par Lili Bouquine : 
Le week-end à 1000 est un challenge trimestriel que Lili Bouquin organise sur son blog ! Lors d'un week-end - en général du vendredi soir à partir de 19h, jusqu'au dimanche à minuit - les challengers devront ménager leur temps de lecture dans le but de lire 1000 pages. Les comptes se font donc à minuit, le dimanche, lorsque le challenge est enfin terminé. C'est très souvent un week-end intense que nous passons la tête dans les bouquins, mais c'est aussi un grand moment de partage et de soutient, un week-end où l'on se rassemble autour d'une passion commune : la lecture.
Cette session débutera le Vendredi 13 Novembre, à 19h et se terminera le Dimanche 15 Novembre à minuit.

Lien vers son blog : Ici !

Je n'ai encore une fois pas prévu de PAL, je verrais au gré de mes envies !

Je vous ferai un petit "rapport" de temps en temps, sur ce billet pour vous indiquer mon avancée !
Mais vous pouvez me suivre en temps réel sur Twitter où je partage beaucoup plus ! (@FerilouRead)

Suivi Lecture 


Vendredi - 19h : On démarre directement en reprenant La tour de Cecile Duquenne ! J'étais arrivé à la page 55 hier.


Vendredi - 20h : J'ai fini La Tour, un livre sympa qui était très intriguant mais qui ne m'a pas totalement convaincu ! Je suis donc à 102 pages/1000 et je vais commencer Le noir est ma couleur tome 2 de Olivier Gay ! Mais avant ça, je vais faire une petite pause chronique pour éviter de trop me mélanger les pinceaux avec le retard que j'ai pris dernièrement à ce niveau ! 



Vendredi - 00h : Rendez vous tout à l'heure ! 

Je n'ai donc pas fait de suivi comme vous pouvez le constater. 



Le pourquoi vient tout seul non ? Parce que vendredi soir juste après avoir publié cet article, vous avoir dit que je comptais écrire mes chroniques et passer à la lecture, j'ai entendu ces mots, comme une rumeur comme un "Fake" : Il y a des fusillades à Paris. Il y a même eu des pétards au stade de France. Une blague. Juste une rumeur, des mots idiots, parce que non ça ne peut pas arriver chez nous. On est en France,on est le pays de la liberté, de l'égalité, de la Fraternité. On n'est pas en guerre. Et puis, je n'ai pas allumé ma télé, non, j'ai juste suivi Twitter, j'ai juste suivi le live des informations sur divers sites, et petit à petit l'idée, l'horreur c'est fait en moi. C'était vrai, c'était en train de se passer chez nous, juste à côté de ma soeur, juste à côté de ma famille, juste à côté de Chtitepuce. 
C'était ... Je n'ai même pas de mot au fond, il faudrait en inventé un, parce que ce n'était pas affeux, ce n'était pas choquant, c'était de la Terreur pure, avec un grand T. Se rendre compte que c'était chez nous, que c'était vrai, que c'était en train de se passer, que des centaines de personnes mourraient chez nous, à quelques heures de moi, que tout ceci pouvait arriver. 

Mais même si c'était une soirée affreuse, une soirée choquante, une soirée où j'étais pleine de colère de ressentiment. Le pire est venu après. 
Parce que ce soir là, sur twitter, est née une chaîne de solidarité, ce petit Hashtag Porte Ouverte, cette idée que des gens pouvaient accueillir de parfaits inconnus chez eux, qu'on ne fermait pas nos portes, qu'on ouvrait nos coeurs, ça c'était magnifique. De voir que chaque pays, même de l'autre côté de l'Atlantique, pensez à Paris, pensez aux français, petit pays que nous sommes, ça c'était beau, ça c'était Grand, bien plus grand que la Terreur que voulez faire naître ces gens en nous. C'était juste ça : De la solidarité. Je me suis sentie entourée et pleine d'amour pour des gens que je ne connaissais pas et ça a surpassé ma colère de voire que de tels choses pouvaient arriver. 

Le pire est venue après. Le chiffre monstreux du bilan n'était pas le pire, le nombre de blessés, la peur d'avoir perdu quelqu'un, de ne pas savoir si tel ou tel personne était vivante, ce n'était pas le pire, même si à chaque fois que je venais sur Twitter, voir toutes ces photos de disparus, ces hommages, me tirait une grosse larme, ou plus. Le pire ce n'est pas ça. Même les faux témoignages pour ceux qui cherchaient juste du RT ou des idioties. 

Le pire, mes amies, le pire c'était cette montée de haine qui a succédé à l'amour et à la solidarité. C'était ces messages qui voulez que l'on jette dehors les musulmans, que l'on rase la Syrie, que l'on lapide les femmes voilées, que l'on terrorise une partie de NOTRE PEUPLE. Parce que non, définitivement non, je ne suis pas d'accord, les musulmans SONT français et le resteront, je ne suis pas catholique, je ne suis pas juive, je ne suis pas musulmanes, mais vous me révulsez. Certains de mes amis ne méritent même plus le nom d'Homme, vous n'êtes plus rien pour moi, je ne vous hais pas, je ne vais pas vous jeter la pierre, je vais juste taire votre discours, ne pas l'écoutez, parce que vous êtes Fous. Simplement fous. 
Vous rentrez dans ce jeu de haine, cette escalade qui ne peut que finir avec plus de sang, plus de haine, plus de morts. 
Vous allez voter FN et le FN passera aux régionales, peut être même au présidentielle, je n'en doute pas. Parce que vous avez peur, parce que vous ne réfléchissez pas, vous sautez sur l'idée que vous avez besoin que quelqu'un agisse, que quelqu'un vous défende, vous voulez retrouver votre Bonne Vieille France, ce petit mythe, ou le prix d'une baguette ne videz pas votre compte en banque, ou vous aviez du travail et vous pensez qu'en donnant la France aux Français vous retrouverez cette chimère. Et moi, je vous dis que non. Parce que là, vous demandez une race arienne. La vous devenez nazis. (Oui puisque vous y allez avec vos grands mots, en faisant un package de Daesh = tous les musulmans, je me met à votre niveau) : Vous êtes racistes, vous êtes nazis. C'est simple. Restez idiots, restez avec vos idées préconçues, sautez dans les bras de notre douce Marine LePen, elle a cet air si rassurant... Et vous vous en mordrez les doigts. 

Le pire, c'est vous, ceux qui ne veulent pas réfléchir, ceux qui font des amalgames. Le pire ce n'est même plus le nombre affreux de 128 morts, ce n'est même plus la scène d'horreur qui a eu lieu au Bataclan, le pire c'est ce qui arrivera si vous suivez ce chemin de la haine qu'ils ont commencé à tracer pour vous et que vous suivez aveuglément. 

Je n'ai pas lu 1000 pages, je suis arrivée à 958 pages, pas loin. Pourquoi ? Parce qu'avec tous ces discours si honteux que je lisais sur Facebook ou sur Twitter, je ne pouvais pas rester dans notre réalité, alors je me suis réfugiée dans des livres. Des livres doux, des livres simples. 

Je les chroniquerai plus tard, lorsque j'aurais le coeur à ça, pour le moment j'ai besoin d'évasion, et j'ai besoin de ma verve pour convaincre mon entourage de ne pas répondre à la haine par la haine, j'ai besoin de mes mots pour vous dire qu'il faut agir certes, mais pas de la mauvaise manière. 
Ces attentats n'ont rien de bons, et pourtant, j'ai découvert que les français pouvaient être bons, pouvaient être doux et pouvaient ouvrir leurs portes à des inconnus peu importe leur nationalité ou leur couleur pour se protéger.
Vendredi 13 novembre, vous vous fichiez de la couleur ou de la religion, vous vouliez sauver des vies, vous vouliez être en sécurité, vous vouliez être entouré, vous vouliez savoir que votre famille allez bien,que vos amis allez bien parce que vous aviez peur. 
N'oubliez pas cette peur, ne la transportait sur d'autres cibles, ne la transformait pas en haine, gardez là pour protéger vos voisins, vos amis, votre famille, les passants dans la rue.

Vous n'avez pas besoin d'un hashtag #JesuisParis ou #JesuisCharlie pour vous aimez, vous avez besoin de garder en tête que tout le monde a perdu quelque chose le 13 Novembre. Que vous soyez jaune, noir, blanc, rose, vert, bleu, que vous soyez juif, chrétien, protestant, musulmans ou même pastafariste vous avez perdu la Sécurité, alors ne rendez pas une partie de ces gens responsable, pour qu'eux ne sentent vraiment plus en sécurité chez eux. Imaginez vous à leur place. 

vendredi 13 novembre 2015

De fièvre et de sang de Sire Cédric


Résumé 

Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu'elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n'est rien en comparaison de la peur panique qui s'est emparée d'elle...
Le commandant Vauvert mène l'enquête en compagnie d'une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors-norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d'elle une redoutable traqueuse de l'ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d'un tueur en série qu'ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S'agit-il d'une réincarnation, d'un spectre, d'un homme, d'une femme, d'une créature d'un autre monde ?


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Ma note : 7/10
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Mon avis 

Je pense que si vous n'avez jamais entendu parler de Sire Cédric (et que vous vous intéressez un minimum au genre Thriller) c'est que vous vivez dans une grotte ! C'est simple à chaque fois que j'ai dit à quelqu'un que j'aimais lire des thrillers, la personne en face de moi me demander toujours si j'avais lu un Sire Cedric (bon ok, pas toujours, desfois on me parlais de Chattam ou autre... mais bref), parce que c'est une sorte d'icône française du thriller. C'est un peu comme ne jamais avoir lu de Stephen King (chose pour laquelle je ne peux plus plaider coupable : Merci Colorado Kid!).
(Je m'égare vous ne trouvez pas ? )
Toujours est il que j'ai fini par me lancer et découvrir cette auteur, la faute à qui ? Encore une fois, la faute de Mort Sûre puisque c'est la lecture commune de fin d'année ! 

Ici on rencontre la fameuse enquêtrice albinos Eva Svärta accompagné du commandant Vauvert! Elle est face à un tueur sadique qui vide les victimes de leur sang et leur découpe le visage de leur vivant. De ce fait c'est une traque machiavélique que l'on va suivre, parce que du début à la fin, on cherchera à comprendre ses motivations et surtout comment cet être peut entrer sans fracturer les portes, sans laisser la moindre trace, toujours savoir que les victimes sont seules et que personne ne les entendra hurler, et surtout : Pourquoi brise-t-il tous les miroirs ? Que veulent dire ces messages étranges peints avec le sang sur le mur ? Tant de question auxquelles devront répondre les enquêteurs avant qu'il ne soit trop tard ! 

Honnêtement, ce livre est très étrange du début à la fin. Déjà parce que j'ai eu l'impression que le début de ce roman était la fin d'un autre alors qu'il était le premier d'une saga. En effet, lors des premiers chapitres vous suivez une victime de deux tueurs qui l'ont kidnappé pour la torturer et vous assistez à leur arrestation. De ce fait commencer un thriller en découvrant qui est le tueur est assez étrange vous ne trouvez pas ?
Mais c'est une facette brillante du talent de Sire Cedric, il vous désarçonne sans cesse ! Parce que malgré la fin de cette enquête là, à laquelle vous ne participez pas du tout, même si vous avez l'impression que c'est la fin de quelque chose, ce n'est que le début de l'histoire, ce n'est qu'un prémisse à toute l'horreur qui va suivre !
Donc vous l'aurez compris, je suis fan de la plume de Sire Cedric, c'est fluide, c'est touchant tout en arrivant à être gore, ça vous fera frissonner et en même temps vous en redemanderait ! C'est une atmosphère très stressante qu'il développe ici avec brio, grâce aux descriptions des meurtres, mais aussi à l'action qu'il mettra en place au sujet d'Eva. On est à bout de souffle pendant tout le roman, on ne cesse de courir avec les enquêteurs, parce qu'on a l'impression que si on ne lit pas assez vite, la victime mourra à cause de notre lenteur ! 

L'intrigue est juste géniale, elle est parfaitement mené du début à la fin, comme je viens de vous le dire, vous êtes haletant, vous allez de plus en plus vite dans votre lecture, parce que vous voulez savoir qui et pourquoi ! Je ne vous en dirais pas plus, mais sachez simplement que les descriptions des meurtres si brutaux soient ils, ne sont pas si gore que ce à quoi je m'attendais. Ca ne vous retournera pas l'estomac, ce n'est pas non plus fait de manière clinique, disons que c'est fait avec autant de douceur qu'il est possible pour décrire de telles sévices. Vous frissonnerez de peur, sans aucun doute, par rapport aux visions, aux loups, aux rituels du meurtriers, vous aurez peur qu'une telle personne existe, mais vous serez comblé ! 

J'ai adoré Eva Svarta, déjà parce qu'il est rare que dans les thrillers ce soit des héroïnes que l'on suive, on rencontre souvent des enquêteurs hommes qui ne cesse de jouer les gros durs, ici c'est une femme forte, têtue et un peu sauvage mais qui a un don d'empathie qui lui permet de se mettre à la place des victimes, à la place des tueurs et ça change toute la donne, toute la manière dont on suit l'enquête. 
Et encore une fois Sire Cedric va vous surprendre, parce qu'Eva ne sera pas seulement l'enquêtrice dans ce roman, non non, elle sera bien plus que ça et j'avoue que ce qui lui arrivera est assez rare dans les thrillers. mais pas déplaisant du tout.
Pour les autres personnages, je n'ai pas vraiment accroché. Le capitaine Ô en dehors de son nom, ne m'a pas plus touché que ça, je n'ai rien retenu de spécial de lui. Pour Vauvert, disons qu'il est un peu trop cavalier pour moi, j'ai eu l'impression qu'il me manquait beaucoup d'informations sur lui pour réellement savoir qui était cet homme. 

Cependant je suis quelqu'un de très terre à terre, j'aime que dans les thrillers toutes les choses qui semblent impossible aient une explication rationnelle, comme sait si bien le faire Maxime Chattam, ici sans vouloir vous spoil, ce n'est pas le cas, c'est un thriller "Fantastique", certaines choses restent inexplicables et inexpliqués, alors ça m'a donné l'impression d'être en dehors du coup, je m'attendais à autre chose, je voulais tout comprendre et ici je me suis retrouvée sur le côté de la route à assister à l'accident sans pouvoir l'empêcher.
Ce n'est pas que ça gâche l'histoire, c'est simplement que j'aurais aimé que ce soit différent, ça m'a gâché mon plaisir, à moi, disons.  

En bref, c'est un bon thriller que j'ai découvert ici, avec une plume qui me donne très envie de continuer à suivre Sire Cédric ! J'ai frissonné, j'ai eu peur avec Eva, j'ai enquêté et j'ai senti l'urgence de la situation avec Vauvert, j'ai eu la rage avec ces deux personnages, je me suis totalement laissée emportée par cette enquête, par tous les rituels du tueur, je n'avais plus qu'une idée en tête comprendre pourquoi il faisait tout cela, quitte à ne pas dormir ! C'était haletant, entraînant et je vous le conseille ! Cependant, je vous averti que c'est un thriller fantastique, chose que je n'ai que moyennement apprécié, ça donne un autre sens au roman, et même si j'aurai aimé que tout soit expliqué, je comprend ce choix ! 

jeudi 12 novembre 2015

Kitty Norville, tome 01 : Kitty et les ondes de minuit de Carrie Vaughn



Résumé 

" Bonne nuit Denver. C'est Kitty qui vous parle sur K-NOB. Il est minuit, c'est l'heure du crime et je m'ennuie. Je vais donc vous saouler de blabla jusqu'à ce qu'un auditeur appelle. A ma grande surprise, ça a tout de suite sonné. Cool. Je n'aurais pas à mendier. - Est ce que tu crois aux vampires ? Silence. N'importe quel autre DJ lui aurait renvoyé illico une réponse bien torchée sans même y penser - encore un de ces tarés à la recherche d'un peu d'attention. Mais je n'étais pas n'importe quel autre DJ...." Vous l'aurez compris, je suis animatrice radio et la nocturne n'est pas de tout repos ! Quand j'ai commencé mon émission, les ondes de minuit, je m'attendais à tout sauf à recevoir l'appel de tous les dépressifs du monde de la nuit. Eh oui, tous y passent : vampires, sorcières, lycanthropes... Il est vrai qu'étant moi même un loup garou, mes auditeurs sont en confiance. Seulement, le succès est tel que ça commence à s'agiter dans l'ombre. Que ce soit ma meute ou la clique vampirique du coin, ils préfèreraient que je me taise...définitivement.


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Ma note : 6/10
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Mon avis 

Ce roman je l'ai reçu dans le cadre du SWAP créature fantastique organisé par Mort Sûre, il y a quelques mois, ma swappeuse (ça se dit vraiment ça ?) était Louve ayant choisi le loup-garou comme créature vous pouvez mesurer toute l'ironie de la situation !

J'ai profité de la semaine à 1000 de Mort Sûre, dont le thème était "C'est Halloween!" (Créatures fantastiques et frissons) pour sortir de son colis ce petit roman !
Autant vous le dire, ce ne sera pas un de mes romans favoris ! Il y a de très bonnes choses dans Kitty Norville mais il y a aussi du beaucoup moins bon ! C'est un autre avis en demi teinte que je vais vous présenter ici.

On rencontre Kitty, prénom bien étrange pour un loup garou vous en conviendrait, une jeune animatrice radio qui va se retrouver malgré elle à gérer une émission nocturnes pour les créatures surnaturelles. Ca ne serait pas un problème si on ne cherchait pas à la tuer pour qu'elle arrête de diffuser ! D'un côté sa meute voudrait qu'elle arrête parce que cela la change, parce qu'elle les met en danger et d'un autre il y a les vampires qui n'apprécient pas vraiment qu'elle mette des idées différentes des leurs dans la tête de leur progéniture !

Alors disons très simplement que j'ai adoré l'idée et la manière de mettre en place la meute de Kitty, même si ça n'a rien d'original, ce besoin constant de plaire à l'alpha, les positions de soumissions même en étant humain, cette idée que les loups peuvent se transformer quand ils le veulent mais que plus ils le font plus il est dur de revenir humain, c'était banal mais bien ficelé, j'ai apprécié.
Ensuite, l'idée de suivre un personnage qui a été transformé "de force" dans des circonstances vraiment affreuse et donc déteste être ce qu'elle est, est aussi une bonne chose. Mais attention, quand je dis déteste ce qu'elle est, elle ne repousse pas son loup, elle aurait aimé ne pas être transformé, mais elle accepte ce qu'elle est, elle cherche juste à se transformer le moins possible et à éviter de se mêler des affaires de la meute, elle se fait toute petite en un sens.
Les relations donc, entre les loups et l'alpha ou le bêta m'ont bien plu, cette idée que l'alpha punie toujours les loups qui lui désobéisse sous formes lupines, qu'aucun des loups surtout les plus soumis ne puissent rien faire sans en informer l'alpha ou le bêta, toutes ces petites choses qui crée la communauté qu'ils sont m'ont permis d'apprécier ce roman. 
L'humour de son émission était aussi très sympathique, j'ai souris à plusieurs reprises et trouver assez ridicule certaines situations, mais ça me semblait plutôt juste par rapport à ce qu'on peut entendre la nuit sur nos ondes !

Par contre, je n'ai pas du tout adhéré à la pseudo "enquête", il s'avère que Kitty en plus d'être menacé est aussi sur la trace d'un loup solitaire qui tue sur le territoire de sa meute. Il est assez aisé de comprendre son identité dès le début, alors j'ai trouvé que c'était assez mal construit pour cela. Ensuite toute la partie de menace sur sa vie, avec le tueur à gage, avec les flics qui essayent de la pousser à porter plainte, tout le complot qui est derrière le tueur à gage, ainsi que le pseudo mystère entourant une sorte de secte m'a laissé assez froide. Déjà parce que comme vous pouvez le voir, pour seulement 300 pages ça part un peu dans tous les sens, on a l'impression qu'elle a changé le monde avec son émission en moins de 3 jours, que tout a été chamboulé et qu'elle même est devenue une super héroïne du jour au lendemain. Donc ça va trop vite et dans tous les sens, au fond ce n'est pas qu'on s'y perd, mais on ne s'intègre dans aucune des trames de l'histoire parce qu'on a pas le temps de s'y poser. Je pense que c'est aussi pour ça que j'ai préféré la vie des loups et la vie personnelle de Kitty, parce qu'on passe beaucoup plus de temps dessus, que c'est moins en surface que le reste.

En ce qui concerne les personnages, Kitty est plutôt sympathique, comme je l'ai dit j'ai apprécié son humour, son franc parlé et la manière dont elle se comporte avec la meute, même si certaines choses qu'elle a faites sur à T.J. ne m'ont pas plu.
J'ai adoré Cormac, je ne vous dirai pas qui il est, histoire de garder un peu de suspense, mais dans le genre baroudeur qu'on aimerait avoir à nos côtés en cas d'attaque zombie, il se pose là quand même ! 
Par contre je n'ai pas du tout aimé Carl et Meg, je les ai trouvé vide, très inconstant dans l'histoire et donc peu compréhensible, certes l'un des deux est manipulé par l'autre mais on a l'impression qu'ils retournent leur chemise toutes les 4 pages et ça m'a vraiment ennuyé.

En bref, un roman en demi teinte. J'ai bien aimé la trame de fond que tisse Carrie Vaughn, cette meute, cette histoire d'émission de radio, le personnage de Kitty en lui même ainsi que celui de Cormac, donc une bonne base pour une bonne saga. Cependant ce premier tome ne m'a pas convaincu par son histoire, il part un peu dans tous les sens, dans diverses intrigues qui ne sont qu'à moitié réglé et tellement mal ficelé qu'on devine très rapidement le fin mot de l'histoire. Donc je découvrirai la suite pour savoir si l'auteure choisit de développer la part que j'aime ou celle que je n'ai pas aimé pour savoir si je continue cette saga ou non !


Le Roi des Fauves de Aurélie Wellenstein


Résumé 

Poussés par une famine sans précédent, trois amis, Kaya, Ivar et Oswald, prennent le risque de braconner sur les terres de leur seigneur, mais son fils les surprend. Au terme d’une lutte acharnée, ils laissent le noble pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en « berserkirs ». Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…



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Ma note : 8/10
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Mon avis 

J'avais découvert Wellenstein à travers Chevaux de foudre (ma chronique ici) que j'avais beaucoup aimé malgré un côté jeunesse un peu trop présent. L'auteure étant présente aux Halliennales, j'avais espéré pouvoir acheter celui-ci avant d'y aller, mais je ne l'ai pas trouvé, cependant Louve est arrivée sur son cheval blanc et me l'a gentiment prêté pour que je puisse découvrir cette pépite !  

Et même si ce n'est pas un coup de cœur, je dois dire qu'on en est vraiment pas passé loin !
Déjà, comment peut on résister à cette couverture ? N'est elle pas magnifique ?! 
Mais dites vous que cette magnificence reflète parfaitement ce que renferme ces pages, un mélange savamment dosé de noirceur, de fantastique et d'aventure ! 

Je suis sacrément à la bourre niveau chronique, je dois vous l'avouer, d'un côté à cause de la semaine à 1000 de Mort Sûre et d'un autre parce que je procrastine beaucoup en ce moment, mais de ce fait vous allez avoir des chroniques vraiment moins bonnes, je vous le concède, j'espère cependant réussir à vous convaincre ! 

Ici on rencontre Ivar, Kaya et Oswald, trois jeunes gens qui meurent de faim comme tout leur village. Un jour n'y tenant plus ils décident d'aller braconner les terres du seigneur voisin et pour un simple lièvre leur vie va basculer en enfer. Ils vont être surpris pendant leur crime et ce qui va suivre va être monstrueux, ils vont laissé pour mort l'homme qui les a surpris mais ils seront arrêté quelques jours plus tard et condamnés à devenir des Bersekirs pour servir le seigneur en échange de leur crime. C'est pendant cette mutation qu'on va les suivre, dans leur quête du Roi des Fauves qui leur a promis des les aider et poursuivi par étrange démon qui s'intéresse de très près à Ivar. Dans cette forêt, ils vont découvrir des monstruosités, vont en subir et vont en faire aux autres, les personnages que vous rencontrerez au début de ce roman n'existeront plus 300 pages plus tard et vous allez adorer ça ! 

J'ai franchement adoré l'univers, à nouveau Wellenstein nous transporte dans des contrées si lointaines que nous n'avons aucune d'en revenir. Même si tout ce que vont vivre les personnages est abominable, on a envie d'être là bas, de voir ces monstres, ces Berserkirs, ces êtres mi homme-mi bête qui sont contrôlés par des seigneurs de guerre, on rêve d'assister à leur mutation, parce qu'on sait que notre imagination ne nous révèle qu'une piètre partie de ce qu'a imaginé Wellenstein. C'est juste fantastique et phénoménal !
Si vous ne voyagez pas avec ce roman, si vous n'êtes pas totalement pris pas l'histoire au point de sentir l'odeur des pins de la forêt, au point de sentir le vent dans vos cheveux, je ne comprend pas ce qu'il vous faut, parce que Wellenstein réussit avec brio à nous emmener là bas dès les premiers chapitres. Même si tout ceci commence par une scène atroce pour Kaya, vous êtes à l'intérieur de l'histoire, vous vous sentez vivant, vous vous sentez incorporé.

L'histoire est aussi géniale, cette punition que vont subir nos trois compagnons, va nous mener au coeur d'une forêt (dont j'ai oublié le nom) mais qui est entouré de magie pour empêcher ceux qui ont ingéré le ver d'en sortir. De ce fait, ils vont devoir suivre la vision du Roi des Fauves pour espérer rester humain, c'est une quête d'humanité pour des jeunes qui sont censés devenir des bêtes que l'on suit. C'est quelque chose de profond et je ne sais pas si j'ai bien compris le message qui se déroulait devant moi, mais pour moi, ces jeunes qui combattent leur animalité en acceptant ce qu'ils sont, c'est un message fort, un message universel qui vous crie d'accepter qui vous êtes, de le montrer et de ne pas en avoir honte, tant que cela ne blesse personne.
Enfin bref, c'était mon petit interlude... L'histoire est passionnante parce qu'on est déchirée entre le besoin de rejoindre le Roi des fauves et celui de fuir le démon bouc, mais aussi de comprendre qui sont ces deux personnages et pourquoi ils se battent pour avoir Ivar, pourquoi est il le seul à les voir ? C'est plein de mystère, c'est une aventure et c'est juste top.

Par contre, j'ai eu un peu de mal avec les personnages.
En un sens, ils sont assez caricaturaux, ils ont chacun leur place et suivent un chemin cousu de fil blanc. On a Ivar le forgeron qui frappe plus qu'il ne pense, avance au lieu de réfléchir et se mettra facilement dans le pétrin. Puis on a Oswald, le petit herboriste qui réfléchit trop et a donc peur de tout. Enfin il y a Kaya, la jeune fille dont tout le monde est amoureux, qui a conscience de sa beauté et n'hésite pas à l'utiliser mais qui en plus a une grande force intérieur et une douceur hors du commun.
De ce fait dès le début de l'histoire on voit un chemin tout tracé pour chacun d'eux, on se doute de ce qui va se passer et ça gâche un peu. On se centre rapidement sur Ivar qui reste pour finir le personnage principal, se détachant petit à petit d'Oswald, l'oubliant complètement dans certaines scènes jusqu'à un moment spécial. Puis je dois avouer que Kaya pendant sa mutation m'a franchement tapé sur les nerfs, elle est méchante gratuitement, et même si c'est la bête qui parle, ça vous rend malade de voir qu'un personnage si sensible peut être si atroce.

En bref, un autre très bon roman de Wellenstein qui aurait pu être un coup de coeur si j'avais davantage accroché aux personnages. Elle nous transporte dans un univers hors du commun, très originale qui vous donnera l'impression que vos lectures précédentes ont été bien pâle à ce niveau là finalement, je suis encore émerveillé par les Berserkirs et par le royaume du Roi des Fauves. Elle nous emmène pour nous conter une aventure de trois jeunes qui seront puni pour un petit méfait de manière abominable, vous les suivrez dans une quête d'humanité qui vous donnera à réfléchir. 
Je ne peux que vous conseiller ce roman et je vais suivre de très près les prochaines publications de Wellenstein qui me semble être une auteur de grand talent ! 

Pour vous donner le ton, une petite citation : 
"Tu vas vivre l'enfer, poursuivit-il. Tu te changeras en monstre, et je viendrai te traquer, toi et tes amis. Je te chasserai et je t’avilirai. [...]Puis quand j'aurai fini de te briser, je t'emmenerai pourchasser les tiens, tes parents, tes amis, tous les gueux de ton village. Tu te repaîtras de leur chair, et ça te plaira. 




Animale, tome 1 : La Malédiction de Boucle D'or de Victor Dixen


Résumé 

Et si le conte le plus innocent dissimulait l'histoire d'amour la plus terrifiante ?
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les soeurs l'obligent-elles à couvrir ses cheveux d'or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu'elle s'enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au coeur de son histoire un terrible secret.


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Ma note : 6/10
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Mon avis 

Comme vous le savez, si vous me suivez depuis un moment déjà, j'ai découvert Victor Dixen à travers le tome 1 de la saga Phobos qui avait été un bouleversement intergalactique pour moi ! Dire que c'était un coup de coeur n'est pas assez fort, c'était une explosion d'émotion qui ne peuvent avoir de nom. 
Alors en attendant la sortie du tome 2, je me suis plongée dans une autre de ses sagas : Animale. 
De plus, c'était l'occasion de faire une LC avec mes copinautes Agnah (Agnah's World) et Yezahel (Carnets de déambulations) !

Je ne m'attendais pas à quelques choses de similaires, bien entendu, (les gens qui pense que J.K. Rowling ne devrait écrire que sur des sorciers m'horripilent, de ce fait...) le résumé nous mettait bien directement dans le bain et si vous aviez encore le moindre doute, en commençant ce roman vous verrez que le ton est bien différent. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, on retrouve la pâte de Dixen, mais c'est plus lent, plus ... Différent, tout simplement. 

On rencontre ici Blonde, une jeune femme abandonnée dans un couvent et destiné à finir sa vie là bas, avec cet étrange mal qui l'empêche d'être vraiment elle même. Cependant par une nuit bien sombre, un étranger viendra lui donner un dossier, une histoire qui au premier abord n'a pas vraiment de rapport avec elle, mais qui mènera Blonde sur les pistes de son passé et vers une porte qui conduira un avenir peut être sombre mais bien plus libre. 
Elle rencontrera des gens étranges durant son périple, certains qui en voudront à sa vie, d'autres qui feront tout pour la protéger, mais ce qui est sûr c'est que Blonde va se découvrir elle même. 

Mon avis est cependant en demi teinte, pour une chose très simple : J'ai beaucoup aimé le début, les deux premières parties m'ont comblé, la troisième m'a désarçonné et peu convaincu puis la dernière m'a franchement ennuyé, de ce fait, je reste avec un arrière goût de cendre au fond de la bouche. 

Alors commençons par ce que j'ai aimé : 
La découverte de Blonde, de son univers, de ce qu'elle croit être destiné à faire et son envie de ne pas le faire ont été vraiment enchanteur, surtout lorsqu'un élément vient tout chamboulé. J'ai adoré le mystère qui enrobait le passé renfermait dans le dossier qu'on lui apporte, je me suis posée autant voire plus de questions qu'elle, j'ai avalé les pages à une vitesse folle voulant à tout prix savoir ce que cachait ses années perdues, ce que cachait Gabrielle et sa disparition et surtout le lien que Blonde avait avec tout ça. Je dois vous dire, qu'avec Agnah et Yezahel on a fait beaucoup de supposition là dessus, quelques fois justes, d'autres non, mais ça faisait partie du jeu, du plaisir de la chasse, et c'était exaltant ! 
J'ai aussi beaucoup aimé le fait que toute l'histoire se base d'un côté sur un conte d'Andersen, donc avec tout le fantastique et la fantaisie qu'on peut leur reconnaître, mais en même temps se basent sur des faits historiques réels, dans des lieux réels, c'était un mélange parfait des deux. On se sentait ancré dans notre terre française, dans notre histoire française (bon un peu Prussienne aussi et Romaine hein, mais bref) et en même on avait toute cette part fantastique qui nous donnait l'impression de nous évader au milieu des nuages. De découvrir un endroit secret, un temps caché à tous, que nous seuls devions connaître. 
 
Ensuite ce que je n'ai pas aimé : 
Le personnage de Blonde m'a souvent porté sur les nerfs, au début du roman elle est peut être un peu niaise, mais on s'y attend, ayant passé sa vie au couvent. Mais c'est son évolution que je n'ai pas apprécié, sa morale est plus que douteuse, elle n'a aucune gratitude envers les gens qui vont l'aider et c'est quelques choses qui m'a profondément révulsé. Je pense, par exemple, à Mme Lune qu'elle volera alors que cette dernière lui a confié deux trésors et l'a aidé gracieusement ou encore à  Gaspard à qui elle mentira sans que ça lui pose problème alors que ce dernier fait tout pour l'aider. Disons que je m'attendais à plus d'humanité venant d'une personne si gentille au premier abord, venant d'un couvent, je m'attendais à autre chose et j'ai été franchement déçue par nombre de ses réactions, comme celle de s'engager dans un cirque... 
En parlant de cirque, c'est à partir de là que pour moi le roman a sombré. Il y avait une part intéressante dans ce choix pour continuer son roman, une part d'exotisme certain, mais qui au fond n'apporte rien à l'histoire, c'est une sorte de pause ennuyeuse pleine de ressentiment envers soi-même qui vous ennuiera et vous donnera l'impression de stagner. L'ambiance y est très étrange, très pesante et lorsqu'enfin il se passe quelque chose d'intéressant, Blonde fuit, nous donnant l'impression que cette parenthèse dans le roman n'avait pour seul but que d'augmenter le nombre de page. 

Et puis, Dixen choisit de changer sa narration à chaque partie, c'est quelque chose que je n'ai pas compris et qui m'a un peu perdue, même si ça permet de raccourcir une partie qui aurait du être beaucoup plus longue, ça nous laisse une impression de vide. Et a nouveau dans la dernière partie on change de narrateur, on retrouve Gaspard, le jeune fiancé de notre Blonde, sans nouvelle d'elle, qui va chercher à percer les mystères qui l'entourent, en fouillant dans le passé des prêtres romains. Il découvrira une part intéressante du passé, je l'ai trouvé sympathique, mais en même temps tellement creuse... 

Le problème est là, le début de ce roman se dévore et la seconde partie sombre dans un ennui profond. On peine à avancer, à se mettre dans l'histoire, au fond on espère juste arriver à la dernière page sans s'endormir. 

En bref, c'est un roman en demi teinte, la première partie est pleine de mystère et de découverte qui nous propulse dans un autre monde et nous fait croire à milles promesses mais qui se renie en deuxième partie en se perdant dans les méandres d'une histoire creuse qui n'avance pas. On retombe de haut et on a du mal à finir ce roman, parce que même si l'envie de savoir reste présente, on est plus autant imprégné de l'univers, on est accablé d'ennui et on espère arriver à la fin. 
J'ai été déçu par les réactions du personnage principal, par sa morale assez étrange. Cependant il reste un roman sympathique, tout du moins au début, dont je découvrirai la suite par curiosité. 




samedi 7 novembre 2015

Le briseur d'âmes de Sebastian Fitzek


Résumé 

Un psychopathe sévit dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, ces dernières sont vivantes, mais prostrées dans un état végétatif, psychologiquement anéanties, comme privées de conscience… D’où le surnom que lui a donné la presse : le briseur d’âmes. 
Caspar, un amnésique d’une quarantaine d’années interné dans une clinique psychiatrique de luxe, n’aurait jamais imaginé croiser le chemin de ce psychopathe. Et pourtant, en cette veille de Noël, alors qu’au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans la clinique, coupés du monde… avec le briseur d’âmes. Et, cette fois, il tue !



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Ma note : 7/10
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Mon avis 

J'ai eu relation en dent de scie avec les romans de cet auteur. Je l'ai découvert avec "Ne les crois pas" que j'avais adoré, puis j'avais lu "Tu ne te souviendras pas" qui ne m'avait pas vraiment convaincu tout comme "L'inciseur" (ma chronique ici), et je l'avais  retrouvé avec "Le voleur de regard" (ma chronique ici), ici j'avais donc un peu peur de ce que je découvrirai. 
Cependant, un amnésique dans un hôpital psychiatrique face à un tueur en série qui ne tue pas mais laisse ses victimes dans un état catatonique ça ne pouvait qu'être bien ! 

Fitzek écrit son récit en deux temps qui ne cesse de s'entrecroiser. On a d'un côté un jeune professeur qui tente une expérience avec plusieurs élèves, ces derniers doivent lire un dossier médical "romancé" d'un bout à l'autre, sans poser de question. C'est ce dossier qui construit l'ensemble du roman, c'est ce dossier qui renferme les secrets du briseur d'âmes. Comme les étudiants vous vous retrouvez englouti par votre lecture et vous suivez Caspar, l'amnésique qui se retrouve confronté à un tueur en série dans l'hôpital psychiatrique où il a échoué. Vous nagerez en plein brouillard entre la recherche du passé de Caspar, ces réminiscences et cet être abjecte qui les menace tous. 

J'ai fait, il y a quelques temps, un article où je vous expliquez, que pour moi, un bon thriller se faisait en trois points clés : l'ambiance, l'intrigue et les personnages. 
On va donc partir de ces points pour vous montrer que Le briseur d'âmes est un bon thriller, mais pas un thriller incroyable. 

L'ambiance, c'est le point fort de ce roman, imaginez vous là bas : Vous êtes une jeune personne amnésique, dans un hopital psychiatrique quasiment vide en cette période de Noël, face à un docteur qui ne semble pas vouloir que vous retrouviez la mémoire, coincé en pleine tempête de neige en haut d'une colline au milieu de nul part, où le réseau ne passe absolument pas. Et le soir où vous décidez de vous échapper, un patient vous monter que le chasse neige a été trafiqué pour être inutilisable, une ambulance a un accident à quelques pas de là, elle transportait un homme qui s'est lui même poignardé au niveau du cou et ce même patient va s'échapper cette nuit là. Cette même nuit, votre médecin, la jeune femme qui vous aide depuis des semaines à retrouver la mémoire se retrouve attaquer par le briseur d'âme et se retrouve dans un état catatonique et comble du désespoir vous activer un plan d'urgence qui mure toute les fenêtres pour ne pas que ce tueur qui venait de l'ambulance puisse revenir... Sauf que le tueur est entrée avant et que vous ne pouvez plus relever les rideaux de fer. Vous êtes piégés sans mémoire, entouré d'une infirmière, d'un ambulancier, du gardien et d' une patiente dans un hopital psychiatrique sans moyen d'appeler à l'aide et entre ces murs se trouve un tueur fou qui cherche à massacrer tout le monde, un à un. 
Vous le sentez le petit frisson qui grimpe le long de votre cou ? Moi je l'ai senti, je me sentais oppressée, enfermée là bas, avec le vent qui frappe les rideaux de fer, avec les micros qui diffusent l'agonie du chien, avec les pleurs de l'infirmière et l'espoir diffus que Sophia se réveille. L'espoir que petit à petit la mémoire revienne à Caspar pour qu'il puisse comprendre et s'en sortir. 
L'ambiance était tellement glauque, que quelques jours après, je ressens encore le froid de la table d'autopsie où Caspar a été attaché. 

L'intrigue... Si je ne pouvais que vous dire : OH MON DIEU ! Je m'arrêterai là, je n'ai jamais autant été ébahi par la fin d'un thriller que par celle-ci, pourtant tous les indices étaient là sous mon nez, mais non, je n'ai rien vu, rien senti, j'ai été subjugué par les fausses pistes que nous lance Fitzek. On se laisse appâter comme des débutants et on suit le chemin de miettes de pain jusqu'à la maison de la sorcière pour se faire dévorer vivant ! 
La fin m'a laissé sans voix, autant pour la mémoire de Caspar que pour les imbrications des gens enfermés dans l'HP avec le briseur d'âmes. Je réfléchis encore aux milles énigmes que ce tueur nous a lancé et dont nous n'avons pas toujours eu la réponse (d'ailleurs je vous conseille de lire les remerciements, qui nous offre la réponse à l'une d'elle). Certaines choses, comme l’identité du professeur se laisse aisément deviner, d'autres sont bien au dessus de nos moyens, de notre réflexion, on a l'impression qu'il nous manque les pièces du puzzle, comme il manque sa mémoire à Caspar, pourtant nous avons absolument toutes les cartes en mains pour comprendre et on se laisse enfumé. 
Alors peut être que vous êtes meilleurs apprentis détectives que je ne le suis moi même, mais je pense que vous vous laisserez avoir tout autant que moi ! 

Les personnages, c'est le côté qui pêche un peu selon moi pour que ce roman soit parfait. 
J'ai trouvé que la partie du professeur et des étudiants était trop peu utilisé, il aurait été utile de la développer un peu plus pour faire monter le suspense. Puis j'ai trouvé peu crédible que les étudiants ne se posent pas plus de questions durant leur lecture, je pense qu'il aurait été plus exacte de les faire s'interrompre pour s'horrifier de certaines choses ou poser des questions, mais ce n'est pas le cas. 
En plus, c'est peut être idiot, mais cette partie si mal exploitée soit-elle a réussi à me spoil une petite chose d'un autre roman du même auteur "Thérapie", ce n'est certes pas grand chose mais ça a un poil gâché ma lecture. 
Donc les étudiants un peu trop invisibles pour être vraiment utile à l'histoire. 
Pour les personnages de l’hôpital, j'ai adoré Caspar, le fait qu'il soit amnésique et que des flashs lui reviennent petit à petit, donne à l'histoire un suspense assez troublant, parce qu'on est aussi avide que lui de savoir d'où lui viennent toutes ses connaissances et qui est cette jeune fille à qui, il a promis de revenir. Ce personnage est donc très développé et m'a totalement convaincu tant par ses réactions que par ses actions. 
Ce n'est pas le cas pour les autres. Pour le reste des personnages, ils sont trop effacés pour nous permettre de vraiment les juger, ils nous paraîtront suspect, ils seront étripés, écharpés et peut être tués, mais au fond on ne s'attache pas à eux, alors qu'importe ? C'est ce que je trouve dommage ici, rendre le personnage principal tellement intéressant et ne pas faire de même pour les autres, ça donne l'impression qu'ils ne sont que là pour mourir, que des faire valoirs sans aucune valeur. 

En bref, un bon thriller avec une ambiance bien glauque et qui vous fera frissonner, quoi de pire pour Halloween que d'être enfermé dans un hôpital psychiatrique en pleine tempête de neige sans téléphone avec un tueur en série ?! Une intrigue trépidant qui va vous tenir en haleine et vous laissera sans voix lors du dénouement, l'histoire est parsemée d'énigme plus intenable les unes que les autres. Le tout rassemblé par un personnage principal énigmatique dû à son amnésie qui vous mènera jusqu'au bout du roman sans que vous vous rendiez compte que les pages défilent ! Cependant un petit bémol vient du fait que les personnages secondaires sont peu présents ou mal utilisé pour rendre le roman parfait. 

dimanche 1 novembre 2015

Bilan Octobre 2015

Emprunté au blog Aux douceurs littéraires

La liste des livres que j'ai durant le mois de Octobre 2015 selon mon avis :

Mes coups de cœur de ce mois-ci : 

Ce mois-ci, pas de coup de cœur ! Malheureusement octobre a été une hécatombe, autant parce que j'ai lu peu que parce qu'une bonne partie était une déception. 

Mes déceptions : 

  

  1. Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret de Jeanne Bocquenet-Carle (2/10 - Roman Jeunesse "trop jeunesse" pour moi : Des personnes trop immatures, peu convaincant basé sur un univers pas assez développé et une histoire peu croyable)
  2. Ne crains pas la Faucheuse de Alexis Aubenque (2/10 - Policier creux sans intérêt, une intrigue vide, de personnages ennuyeux et peu convaincant) 
  3. Digitale, tome 1 de Sarah Wagon (3/10 - Une dystopie qui n'est qu'une pâle copie de Reboot et qui reste trop en surface pour apporter quoi que ce soit d'intéressant)

4. Le vent te prendra de Camille Brissot (5/10 - Une réécriture des Hauts de Hurle-vent assez mignonne mais un peu trop courte pour être intéressante)

5. Le Code Turing de Corinne Guitteaud (4/10 - Une percée dans les uchronies qui ne m'a pas convaincu)


Mes autres lectures : 

  1. Contes des Royaumes, tome 3 : Beauté de Sarah Pinborough (6/10 - La fin d'une saga qui était sympa mais qui ne m'a pas totalement convaincu)
  2. Even dead things feel your love de Mathieu Guibé (7/10 - Une romance fantastique avec un vrai vampire qui fait du bien, j'ai totalement adhéré à la poésie de Mathieu Guibé)
  

3. Chevaux de foudre de Aurélie Wellenstein (8/10 - Un roman jeunesse court vraiment top qui vous donnera une folle envie d'avoir un fulgur)
4. Les aventures d'Aliette Renoir, tome 1 : La secte d'Abaddon de Cécilia Correia (6/10 - Un roman à l'humour mordant qui m'a bien fait décompresser !)


5. Le Noir est ma Couleur, tome 1 : Le pari de Olivier Gay (8/10 - Un super roman jeunesse qui promet une suite phénoménale, c'est le roman que je conseille ce mois-ci !)


6. In the After, tome 2 : In the End de Demitria Lunetta (7/10 - Une fin qui m'a bien plu dans sa première partie mais qui m'a perdu par la suite, dommage !)
7. Dieu me déteste de Hollis Seamon (6/10 - Un roman fort et bouleversant dont je me souviendrai longtemps mais qui ne m'a pas plu parce qu'il touchait à une part de moi que je ne voulais plus ressentir.) 

Côté manga : 



  1. One Piece, tome 02 : Aux prises avec Baggy et ses hommes de Eiichiro Oda (6/10)
  2. Deadman Wonderland, tome 05 de Kazuma Kondou et Jinsei Kataoka (7/10)
  3. One Piece, tome 03 : Piété filiale de Eiichiro Oda (7/10)
Pas de Fruit Baskets ce mois-ci, simplement pour éviter de le finir trop vite, du coup j'ai continué One Piece, qui dans un tout autre genre, est vraiment sympa ! 
Quand à Deadman Wonderland cette série est toujours aussi top, je me perd un peu dans les personnages, avec toutes les voltes-face mais ça reste super ! 


Donc un total de 12 romans et 3 mangas lus ce mois-ci pour  6609 pages (dont 596 pages de mangas) !
Je ne vous présente pas de coup de coeur mais cinq déceptions ce mois-ci. Je suis donc assez déçue de ce mois d'octobre ou peu de livre ont réussi à me convaincre et aucun ne m'a transcendé ! En espérant que Novembre sera meilleur ! 
De plus j'ai un peu trop papillonné ce mois-ci, j'ai beaucoup de lecture en cours, déjà entamé, même presque fini mais qui attendent, il va donc falloir que je recommence à me focaliser sur un ou deux bouquins à la fois pour novembre ! 

Avancé de mes challenges : 

J'ai n'ai pas du tout avancé dans mes Book Quest Challenge, que j'ai un peu laissé de côté ! 

Niveau Challenge Mort Sûre : 
50/50 livres lus - Terminé
22/50 livres lus


24/24 livres lus - Terminé
4/5 livres lus


20/20 livres lus - Terminé
26/30 livres lus

















J'ai aussi rejoins un challenge Mort Sûre ce mois-ci : Le challenge de l'amitié littéraire, dont vous pouvez trouver le descriptif ici !
J'ai donc une super binôme qui m'a fait une liste du tonnerre et avec qui j'adore faire connaissance ! Je vous présente, la seule, l'unique : Yezahel de Les carnets de Déambulations !


Ainsi que le Challenge Jeunesse / Young Adult 2016 de Muti et ses livres que vous pouvez retrouver ici !




Bilan LC Octobre : 

Pas de LC ce mois-ci, il va vraiment falloir que je m'y remette ! 

Coté perso : 

Si vous me suivez sur Facebook, vous avez vu que je suis allée aux Halliennales et que j'ai franchement adoré, je pensais faire un petit point dessus dans ce bilan, mais pour finir j'ai une flemme immense... (Shame on me!) De ce fait, je vais juste vous dire que c'était super, mais vraiment vraiment VRAIMENT super et que j'ai hâte d'y retourner l'an prochain ! 
Je ferais peut être un petit point plus poussé que sur ma page, quand l'envie me viendra, mais en attendant il me tarde de retrouver mon livre pour ce soir ! 


De plus le blog tourne plutôt au ralenti en ce moment et je m'en excuse, je lis moins et comme je ne suis pas du genre à meubler ou à garder des chroniques sous le coude, j'ai des périodes où je n'ai rien à vous poster ;) 

Et vous, vous avez lu quoi ?