mardi 28 avril 2015

A comme Association, tome 2 : Les Limites obscures de la magie de Pierre Bottero


Résumé 

Elle s’appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l’incroyable pouvoir d’être incassable ou presque. C’est pourquoi L’Association l’a recrutée comme agent stagiaire.
Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème ? La discrétion est une obligation absolue au sein de L’Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l’incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire.


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Ma note : 7/10
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Mon avis 

Je vous avais dit ne pas être franchement convaincu par le premier tome et que je voulais tester le second pour vous donner un avis plus éclaire. Et bien ce deuxième tome m'a, lui, bien convaincu ! 
Peut être ai je une préférence pour le style de Bottero, ce qui serait franchement dommage, avouons le puisqu'il n'a écrit que deux tomes de cette saga, mais j'ai trouvé le rythme et l'écriture beaucoup plus agréable dans ce tome ci. 

De plus Bottero nous offre une héroïne beaucoup plus en profondeur et en nuance que le héros de L'Homme, Jasper ne fait pas le poids comparaît à Ombe. 

Mais commençons par le début : Ici on rencontre Ombe, une jeune fille tout aussi paranormale que Jasper sauf que son don est différent. Elle a aussi rejoint l'Association et nous expliquera dans quelle circonstances au cours de flash-back disséminé dans le livre. Ici, on la suit dans 2 missions, la première étant de repousser une rébellion de gobelins dans un lycée et la seconde est la protection d'une Créature immortelle d'un sorcier cupide. 

Ombe est une forte tête, elle frappe avant de poser les questions et cela fait partie de son charme. C'est une beauté fatale et elle sait l'utiliser au besoin mais elle n'en abuse pas. Elle est forte, athlétique et "Incassable", presque incassable serait plus juste. Elle conduit une moto comme toutes les filles bien badass qui se respecte. 

L'univers crée par ces deux auteurs est toujours aussi intéressant, ici la magie est cependant peu utilisé puisqu'Ombe selon ses dires est très mauvaise pour la chose. Mais on retrouve les créatures de nos cauchemars à qui elle aime botter les fesses ! 

En bref, un roman qui m'a beaucoup plus convaincu de l'intérêt de cette saga. Surtout grâce au personnage principal : Ombe et au changement de rythme qui est ici plus soutenu ! 
Je testerai le troisième tome pour vous donner un avis définitif ! 

Je suis sa fille de Benoît Minville

Résumé 

C'est l'histoire de Joan, qui a été élevée par son père sur fond de hard rock et de westerns. 
C'est l'histoire du père de Joan, un visage de plus écrasé par le Grand Capital. 
C'est l'histoire de Hugo, le meilleur ami de Joan, qui décide de l'accompagner pour quand elle hurle : 
Il faut que ça change ! 
Je veux que ça s'arrête ! 
On va tuer le Grand Patron ! 
Deux ados embarqués dans un road-trip ébouriffant, sur la N7 direction Nice... Ils ne savent pas ce qui les attend. L'aventure. L'amour. Les rencontres. 
Fuck la crise, vive la vie !



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Ma note : 8/10
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Mon avis

Je pense que mon avis est définitif : Le contemporain ce n'est plus pour moi. A chaque fois que j'en retente un, que je réessaie le genre, je m'ennuie, je lis en diagonale, je n'espère qu'une chose : La fin. 
Alors prenez mon avis pour ce qu'il est : L'avis d'une fille qui n'aime pas ce genre de livre au final, mais qui a adoré ce livre, même si on du la pousser pour qu'elle le lise. 

C'est une belle histoire, je ne peux pas lui retirer ça. Ici on rencontre Joan une fille qui cherche un coupable à la descente aux enfers de son père, une fille qui avec son meilleur ami Hugo va traverser la France en voiture pour tuer ce coupable. Elle a peur de le faire, elle doute, mais elle va tellement mal, elle a tellement de rage et d'incompréhension en elle qu'elle a besoin d'un coupable pour continuer à avancer. Elle ne pense pas à l'après, en fait si mais elle évite d'y penser, parce qu'elle a peur mais qu'il faut qu'elle agisse. Pendant ce road trip, elle fera la rencontre de personnes diverses qui lui ouvriront des portes vers le monde mais rien ne calmera sa rage, ce livre est une révolte, la révolte de Joan face à un système qui ne marche pas. 

Joan est un personnage qui m'a touché, qui m'a ému, je me suis un peu retrouvée en elle il faut l'avouer. On a tous eu un moment dans notre vie où on a tellement été consumé par la rage ou par l'incompréhension qu'on a voulu faire quelque chose, mais vraiment n'importe quoi pour que ça change. Joan aime son père, elle lui doit tout, son caractère de "Punkette", ses goûts, ses envies, sa vie en elle même et elle ne peut envisager de le laisser comme ça. On la rejoint dans sa peur de l'inévitable à chaque page, on a envie de la serrer dans nos bras pour qu'elle puisse pleurer tout son saoul, lui dire que ça va aller même si ce n'est pas vrai, parce qu'on voudrait qu'elle aille mieux.  
Il y a aussi Hugo, c'est le type qu'il fallait pour Joan, capable de désamorcer toutes les situations difficiles par l'humour mais en vérité je sais que ce type me serait sorti par les yeux dans tout autre contexte, trop sûr de lui, trop extraverti, trop exubérant, trop con simplement. Et pourtant ici, après avoir été celui qui la fera toujours sourire il sera aussi une sorte voix de la raison, une voix qui doit l'aider à tout surmonter. 

Dans ce roman on rencontre divers personnages mais celle que j'ai beaucoup aimé c'est Blanche, elle avait cette maturité des enfants qui ont grandi trop vite et qui font payer au monde leur douleur en faisant des bêtises. Je ne peux pas tellement vous en dire sans vous raconter trop l'histoire, mais j'ai adoré ce personnage, c'est la soeur qu'on veut toute avoir, celle qui sait dire ce qu'il faut quand il le faut.

L'idée du Road trip comme chemin de pensée était très bien, on voit comment l'envie de Joan évolue, comment chaque événement influe sa décision et je pense que rien n'aurait pu faire ce travail mieux qu'ici. 

En bref, c'est un bon roman qui m'a touché et ému surtout à cause de Joan et de Blanche.
Je vous conseille donc ce dernier parce qu'il a tout de même fait battre mon coeur et inspiré : C'est un livre de révolte après tout ! 

Et pour une fois une petite citation : 
"REFUSEZ. RÉSISTEZ. Apprenez à vous faire respecter, ne vous contentez pas du non-sens, de la médiocrité, intéressez vous, soyez curieux, responsabilisez vous ! Vous méritez tellement mieux !"



Miriam Black, tome 1 : Blackbird de Chuck Wendig


Résumé 

Miriam Black sait quand vous allez mourir.

Accidents de voiture, crises cardiaques, meurtres, Miriam a tout vu. Elle possède un don : au contact des gens, elle voit la façon doit ils vont mourir.

Elle a bien essayé de sauver certaines personnes, mais elle n'a fait que précipiter leur fin. Aujourd'hui, Miriam évite les foules et mène une vie d'errance... jusqu'à ce qu'elle croise la route de Louis...

Elle le voit mourir assassiné dans d'ignobles circonstances, mais surtout, elle le voit mourir en prononcant son nom...

Comment Miriam peut-elle être mêlée au meurtre d'un homme qu'elle ne connait pas ? Cette fois, pourra-t-elle changer le cours du destin sans précipiter la mort de Louis, et provoquer la sienne au passage ?


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Ma note : 6/10
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Mon avis 

Je tiens absolument à commencer par vous dire que l'édition Panini Books a fait ici un travail formidable, j'avais presque l'impression de lire un livre des éditions Lumens (dont je suis amoureuse comme vous le savez). Déjà cette couverture est magnifique, avouons le, si vous la croisez, vous jetterez forcément un oeil dessus, elle est quasi hypnotique ! Et puis quand on s'approche, il y a tellement de détail qu'on avait pas remarqué ! Vous avez vu le cercueil ou le camion dans ses cheveux ?! Mais ça ne s'arrête pas là, déjà chaque partie est séparé par une double page d'un noir d'encre qui nous met bien dans l'ambiance ! En plus, lorsque vous regardez la tranche de ce joyau vous voyez que certaines pages sont grises et c'est important, les pages blanches sont donc l'histoire principale de Miriam, les grises sont ce que l'auteur a appelé des interludes, ce sont des indices disséminés, des explications qu'on touche du doigt sans pouvoir saisir !

Mais retournons à l'histoire en elle même !
On suit ici Miriam, une femme qui voit comment les gens vous mourir en les touchant, elle a une sorte de vision qui dure le temps de leur mort, après ça elle sait où ça se passera et quand, à la seconde près. Miriam n'est pas quelqu'un de mauvais, comme elle le dit : Elle est une vilaine fille pas une vilaine personne. Elle se sert de son don, elle suit les gens qui vont mourir et les dépouille une fois que c'est fait. Vous trouvez ça malsain ? Ca l'est peut être mais c'est sa manière de vivre, elle vagabonde de ville en ville et ne prend que de quoi vivre. Vous vous demandez surement pourquoi elle ne fait rien pour les empêcher de mourir ? Pourquoi elle ne sauve personne ? Et bien vous le découvrirez en lisant ce livre, parce que Miriam a trois règles que vous découvrirez bien assez tôt à cause d'un gamin au ballon rouge.
Mais voilà, ici c'est l'histoire de Louis qui nous intéresse pour finir, parce que Miriam va découvrir sa mort et apprendra qu'elle en fait partie, à partir de là elle va tout essayer pour ne pas y être ou pour changer ça mais ce n'est pas si facile de lutter contre le destin ! 

J'ai aimé ce roman, mais sans plus au final, l'idée est très bonne mais il manquait quelque chose. 
D'abord l'intrigue est magnifique, on ne comprend pas jusqu'à la fin comment les pièces du puzzle s'emboitent, comment on fait pour arriver à cette fin qui nous est expliqué dans les premiers chapitres par la vision de la mort de Louis. Alors on tourne chaque page en prenant un indice de plus et encore un indice certains seront vrai, d'autres non et on se laissera fourvoyer avec plaisir.

Ensuite la force de ce roman c'est l'originalité de l'héroïne. C'est une femme brisée et détruite que l'on retrouve ici, une femme qui ne vit que pour le whisky, les clopes, le sexe et les ennuis. Elle adore les ennuis. Elle n'a aucune stabilité, elle n'a pas de chez elle, elle va de motel en motel avec l'argent qu'elle prend sur les cadavres, elle n'a pas de but à part trouver un endroit où boire le plus possible, puis avouons le, elle se déteste. Et elle jure comme un charretier tout le temps, je pensais que ce serait gênant qu'au bout d'un moment je n'en pourrai plus des ces insultes à tout va, mais pour finir c'est dans le charme de cette dernière, c'est elle et s'il n'y avait pas ça, elle serait différente et ce serait moins bien. Puis il y a son don, voire la mort des gens ce n'est pas anodin non plus, on pense que c'est une chance de savoir quand on va mourir, mais l'est ce vraiment ?

Je vous ai dit que l'histoire était divisé en pages grises ou blanches, les blanches ce sont bien l'histoire e Miriam et de Louis, celle qu'on "vit". Les grises ce sont des explications par des retours dans le passé ou alors des rêves, ce sont des compléments d'informations. 
Autant dans les pages blanches que les pages grises, quelques scènes sont assez glauque, on torture, on estropie, on tue de manière affreuse, il y a bien pire comme descriptions mais quelques fois j'avoue avoir eu un petit frisson de dégoût. 

Voilà pourquoi j'ai aimé ce roman mais ce qui m'a gêné pour finir dans ce dernier c'est qu'on tourne un peu en rond, que tout avance lentement, bien sur si tout avait été réglé en 4 pages nous n'aurions pas de roman mais quelque fois il manquait un petit coup de fouet.

Oh et au cas où, pas de cliffhanger à la fin donc pas besoin d'attendre la sortie du tome 2 pour s'y jeter ! 

En bref, un bon roman noir où tout tient à l'héroïne si particulière et à son donc mais qui aurait pu être bien mieux avec un peu plus de rythme ! L'intrigue ne nous laisse cependant pas une minute pour fermer le livre, alors plongez y et accrochez vous !


lundi 27 avril 2015

Incarceron, tome 2 : Le cygne noir de Catherine Fisher


Résumé 

Finn et Claudia sont tous les deux à l'Extérieur. Leur relation est orageuse. Finn ne se pardonne pas d'avoir laissé Attia et Keiro dans la prison, et Claudia est déçue de voir Finn se morfondre. Quoi qu'il en soit, les voilà obligés de reprendre la fuite ensemble : la reine qui prétendait accepter Finn comme héritier, leur a tendu un piège… Pendant ce temps, dans la Prison, Attia fait la connaissance du mage Rix qui possède un précieux gant de Sapphique. Malheureusement, elle et Keiro ne sont pas les seuls à le convoiter pour passer à l'Extérieur. Le directeur a eu la même idée et surtout, la Prison elle-même a décidé de se fabriquer un corps et de voler le gant afin de s'échapper de sa propre enceinte. Si elle y parvient, les prisonniers ne seront plus seulement livrés à l'horreur et au chaos… ils mourront tous.


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Ma note : 5/10
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Mon avis : Risque de spoiler du tome 1 !

C'est ici un avis en demi teinte que je vous propose. Incarceron est une saga qui avait sur me convaincre par son originalité dans le premier tome. Ici la vague de découverte d'une prison vivante est passée et de ce fait le roman perds de son intérêt. 
Il n'est pas mauvais mais il manque de substance et de profondeur. 

Dans ce tome on retrouve Claudia et Finn d'un côté qui se battent pour le faire accéder au trône et pour récupérer leurs amis qui sont encore dans la prison, ils vont devoir aller très loin jusqu'à provoquer une guerre. De l'autre on a donc Keiro et Attia, qui eux se battent pour trouver le moyen de sortir puisqu'ils n'ont plus l'espoir (au bout de trois mois) que Finn les aide. Il découvriront d'autres parties de la prison et feront un long périple pour obtenir un objet d'une puissance incomparable. 

La partie de Claudia et Finn est celle qui m'a le plus ennuyé, on est toujours dans ce monde où le Protocole fait loi et où Finn doit prouver qu'il est Gilles sans test ADN alors qu'il ne se souvient de rien. Claudia m'a tapé sur les nerfs pendant tout ce livre, elle ne sais se décider si elle croit ou non Finn, si elle doit faire confiance à son ami de toujours Jared et elle ne sert pas à grand chose. Elle ne fait que râler parce que Jared n'arrive pas à réparer le portail et râler parce que Finn ne s'adapte pas à sa nouvelle vie. Elle est donc insupportable. 
Finn n'est pas tellement mieux, il ne cesse de se plaindre de ne pas pouvoir aider Keiro, il ne cesse de se disputer avec tout le monde parce que personne ne le croit selon lui et il ne cherche absolument pas à s'adapter dans son nouveau monde, il veut seulement continuer à se battre comme s'il était encore dans Incarceron. Ca a été manigance et compagnie pendant toutes les pages et ça a toujours tourné en disputes idiotes. 
Ensuite il y a Keiro et Attia, cette partie était beaucoup plus intéressante, d'abord parce qu'eux vivent une réelle aventure, ils cherchent à s'échapper, ils doivent donc retrouver le Gant de Sapphique, ensuite ils doivent rejoindre le coeur de la prison et tout ceci est bien plus ardu que vous ne le pensez. C'est un combat de chaque instant dans un univers changeant qui leur joue bien des tours. 

Après il faut absolument parler du rythme, déjà comme vous l'avez vu juste avant, il y a une différence considérable entre les parties dans le Royaume et dans la Prison mais surtout, le début, voir les 3/4 du livres sont très lents, on avance peu, on découvre peu de chose, on a rien d'incroyable en soi mais dans les 100 dernières pages tout s'accélère mais vraiment tout ! A tel point que j'ai eu l'impression qu'au dernier l'edition avait dit à son auteur qu'elle ne pourrait pas faire de troisième tome et que de ce fait elle avait voulu tout caser dans cette fin. On croule sous des explications qu'on ne comprend pas forcément, on découvre des choses qu'on ne nous a jamais laissé paraître etc... 

De plus, je ne crois que cette saga est une duologie et de ce fait la fin ne m'a absolument pas convaincue. Comme je l'ai dit on ne comprend pas tout, beaucoup de questions restent en suspend et beaucoup de nouvelles interrogations naissent de cette fin. Ce qui me donne encore plus l'impression que l'auteur avait prévu un troisième tome mais n'en a pas eu le temps. Ca laisse l'impression que c'est inachevé et beaucoup trop brouillon sur la fin. 

En bref, un tome 2 qui aurait pu avoir du potentiel si une suite était prévue mais qui laisse trop de question en suspend pour une fin et qui crée beaucoup trop d'interrogations par son côté brouillon et rapide pour le final. De plus, on y retrouve des personnages qui était attachant mais, qui ici, me sortent par les yeux.

dimanche 26 avril 2015

Peeps, tome 2 : A-Apocalypse, Bande-son pour fin du monde de Scott Westerfeld

Résumé 

Chaleur étouffante, Hordes de rats. Hystérie collective. Menacé par la Mort Noire, New York sombre peu à peu, dans le chaos. Mais au cœur des ténèbres, s'élève une musique d'un genre nouveau, hypnotique et inquiétante. La musique d'un groupe d'ados fans de rock, seuls capables de sauver le monde de ce désastre. S'il en est encore temps.



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Ma note : 6/10
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Mon avis 

Comme je l'avais dit dans ma chronique du tome 1, je ne me suis pas plongée directement dans cette suite parce qu'elle ne concernait pas Cal et que je pensais donc ne pas avoir besoin de l'avoir fraichement en mémoire. Ce fût bel et bien le cas, l'histoire se pose bien sûr sur la même base avec le V-Virus qui se répand dans New York mais les personnages ne sont pas du tout les mêmes, leur rôle est on ne peut plus opposer, donc je vous affirme que vous pouvez lire le tome 2 sans avoir lu le tome 1. 

Parce qu'ici, c'est un groupe de 5 jeunes que l'on suit, tout d'abord nous avons Moz et Zahler qui sont un petit groupe de deux guitaristes, qui va s’agrandir lorsque Moz rencontrera Pearl dans des circonstances très étrange. Cette dernière a beaucoup plus d'expérience dans le domaine de la musique et elle va donc les pousser à faire de meilleurs musiques et à compléter le groupe. C'est ici qu'entre en scène Alana Rey et Minerva, la première semble être malade d'une sorte de syndrôme d'Asperger, elle joue de la "batterie" et Minerva est la chanteuse du groupe, sauf que voilà, elle a le V-Virus. La seule au courant de ce détail est Pearl, les autres le découvriront plus tard. Ce qui fait toute l'histoire c'est que lorsque le groupe joue, quelque chose de paranormal se produit, quelque chose qu'on ne peut arrêter. 

On ne retrouve donc pas vraiment l'univers de Cal qui était membre de la garde de la nuit (par contre on le retrouvera au détour d'un chapitre), ici ce sont justes des jeunes qui assistent à la pandémie, sans vraiment y faire attention et sans la comprendre. Donc même si on croise ds rats, des chats ou "les anges" on ne sait pas qui ou ce qu'ils sont. Ici c'est la musique qui fait l'univers du livre, les dessous des chansons, les coulisses des concerts etc... 

Ce roman m'a donc moins plu que le premier, il manquait un peu de peps (joli jeu de mots je sais, je sais), on manque vraiment du côté glauque du premier tome, on manque de la chasse et de l'humour qu'avait Cal. Par contre on s'attache à ce petit groupe et on souffre de leur déboire. 
La fin rejoint l'histoire de Cal et Lacey mais ce n'est pas suffisant pour le rattraper, meme si on retrouve notre guerre et notre chasse !
Et puis je dois avouer que je suis déçue de ne pas retrouver mes anecdotes de biologie même si vu le point de vue de l'histoire, ça n'aurait pas du tout collé. 

En bref, un bon roman, qui n'est pas vraiment un tome 2, qui se laisse lire avec plaisir si on aime la musique mais qui n'est pas transcendant. Il manquait de quelque chose pour devenir un bon livre classé dans ma mémoire.



vendredi 24 avril 2015

Celle qui a tous les dons de M.R. Carey


Résumé 

Tous les dons ne sont pas une bénédiction. Chaque matin, Melanie attend dans sa cellule qu'on l'emmène en cours. Quand on vient la chercher, le sergent Parks garde son arme braquée sur elle pendant que deux gardes la sanglent sur le fauteuil roulant. Elle dit en plaisantant qu'elle ne les mordra pas. Mais ça ne les fait pas rire. Melanie est une petite fille très particulière...



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Ma note : 7/10 
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Mon avis 

Lorsque je pensais à la chronique que je devrais écrire sur ce roman, je ne voyais pas trop comment faire, peut être en deux temps puisque pour moi ce roman se divise en deux grandes parties ? Mais je trouve ça un peu compliqué de vraiment les différencier alors je vais faire de mon mieux pour vous donner envie de lire ce livre mais en même temps pour rester honnête. 

J'ai lu ce livre en Lecture Commune avec Michou du blog InMyBookWorld, vous pourrez trouver sa chronique ici, ce qui permettra d'avoir deux avis pour vous faire le votre ! 

Mais rentrons dans le vif du sujet : Celle qui a tous les dons est un livre très attirant au premier abord, peut être que ça vient de sa couverture orange vif ou alors de son résumé si mystérieux ? Je ne sais pas vraiment le dire, j'avais repéré ce dernier sur livraddict et l'avis de Louve m'avait convaincu de le lire. Mon avis est beaucoup plus mitigé que le sien ! 

Pour vous faire une idée de l'histoire qui n'est pas vraiment détaillé dans ce résumé énigmatique, disons qu'on rejoint Mélanie, une petite fille pas ordinaire qui passe sa vie entre sa cellule et une salle de classe où elle est sanglé à un fauteuil avec d'autres enfants qui subissent le même traitement. Ils suivent des cours tout à fait normaux, peut être un peu vieillot mais on ne sait pas vraiment à quelle époque se passe ce livre. Tout ça se fait sous la garde de différents militaires qui semble peu compatissant et même effrayé par ces enfants. Quelques fois, certains élèves disparaissent et on ne les revoit jamais. Étrange tout ça, n'est ce pas? Et puis, un jour c'est au tour de Mélanie de partir sauf que rien ne va aller comme prévu ce jour là, parce que la base est attaqué, il s'en suivra une course effréné pour la survie d'un petit groupe qui s'est enfui et en les accompagnant vous ne serez pas au bout de vos surprises parce que le monde extérieur est peuplé de zombies ! 

Il y a une chose très importante qu'il faut savoir sur ce livre : Le début est extrêmement lent. Disons qu'avant la page 150, on s'ennuie, mais vraiment, on découvre la vie de Mélanie, une petite fille dans une classe très étrange, on sent que quelque chose ne va pas, que ces enfants ne sont pas normaux, qu'ils ne sont pas dans un endroit ordinaire mais c'est lent, on attend patiemment qu'il se passe quelque chose et pour être honnête si je ne l'avais pas lu en lecture commune, je pense que je l'aurais abandonné. 
Parce qu'en plus d'être lent, ce début d'histoire ne nous permet pas de nous attacher à un personnage plus qu'un autre, je dirais qu'on lit tout ça, on le fait de manière clinique, on accepte ce qu'on y lit et on passe à la suite, il n'y a pas de personnage porteur qui sort du lot.  
Ce n'est que lorsque Mélanie sera emmené et que tout s'écroulera à cause de l'attaque que l'action commence ! Mais lorsqu'elle commence, elle ne s'arrête pas ! Autant j'ai peiné pour lire les 150 premières pages autant la suite s'est écoulée sans problème, les pages s’égrainaient avec plaisir ! 
Alors accrochez vous, ça va devenir intéressant !  

Donc voilà, ce qu'il en est pour le rythme, je pourrai dire un petit mot sur l'écriture mais au fond je ne saurai pas vraiment vous l'expliquer, Carey choisi d'écrire comme si le narrateur était un homme qui nous racontait une histoire, donc avec ses propres mots et ses propres insultes, ses propres expressions, ce n'est pas déroutant, j'ai apprécié cette authenticité mais le problème de rythme du début vient aussi de l'écriture de l'auteur je pense. Donc c'est aussi un avis en demi teinte, je ne l'ai pas adoré mais elle n'est pas non plus mauvaise. 

Après pour ce qui est de l'univers, Carey a frappé un grand coup, un magnifique uppercut je dirais ! 
On se place dans une Angleterre intemporelle mais tout à fait plausible, on suit des routes qui existent, qu'on connait et qu'on a aucun mal à imaginer tel qu'il le décrit ! 
C'est un monde post apocalyptique ou la majorité des gens sont morts, ce qui se divisent en deux sous catégories : Les vrais morts et les affams, des zombies bien flippant parce qu'ils ont la caractéristiques la plus affreuse pour cette race : ILS COURENT SUPER VITE ! Alors aucune chance que vous réussissiez à les fuir, soit vous devez les tuer soit vous mourrez. C'est tout. Les affams de Carey rentre très bien dans les catégories pré définis, ils sont en "pause" tant que rien ne bouge près d'eux, tant qu'ils ne sentent pas l'humain et tant que rien n'attire leur attention mais lorsqu'ils sont activés, ils deviennent de vrais machines à mordre qui alertent en bougeant les autres affams dans un rayon d'un kilomètre ! 
L'autre partie de la population se divisent aussi en deux parties : Les protégés, ceux dans les bases militaires ou les complexes qui ont été prévu pour et les cureurs, des groupes sans foi ni loi dont le seul but et de survivre en écrasant tout le monde autour d'eux. 
Carey développe beaucoup de moyens pour expliquer la survie de certains groupes, j'ai trouvé son imagination hyper fertile pour ça et dans tout cet univers ce que j'ai adoré plus que tout est que : Tout est possible. Tout pourrait arriver demain. Tout est bien expliqué. Carey se base sur des données scientifiques d'un champignon qui aurait relégué la maladie et même si je ne suis pas vraiment très bonne en neurosciences, je trouve qu'il a bien développé la chose. 

Ensuite, il y a ces personnages, que j'ai décrit plus haut comme non attachant et pas porteur de son histoire, sauf qu'après la fuite, tout ceci change. Notre petit groupe de survivant est composé de 5 personnes qui seront tour à tour le point central des chapitres : 
D'abord on a Parks, Sergent Eddie Parks, il est militaire depuis toujours et il sait ce qu'il fait et ce qu'il faut faire pour survivre, il explique extrêmement bien à ces mauvaises troupes comment. Il a caractère assez réfléchi mais capable d'exploser ! C'est un personnage qu'on comprend et auquel on finira par s'attacher quand il commencera à montrer son humanité. 
Ensuite on a Caldwell, le Dr Caldwell, très scientifique, c'est elle qui nous expliquera la propagation de la maladie et sa recherche de vaccin, c'est une personne infect que du début à la fin, je n'ai pas supporter, j'avais envie de la baffer tout le temps. 
Après, il y a Gallagher, Kalehane Gallagher, le troufion, le petit soldat qui a été sauvé simplement parce qu'il était sur le chemin du sergent et que ce dernier avait besoin d'aide, je dirais que c'est la partie fragile du groupe, c'est un homme qui doute surtout de lui, qui a peur de beaucoup de chose mais qui au fond n'a pas beaucoup d'intérêt dans l'histoire, je l'oublierai bien vite. 
Et puis il y a Mrs Justineau, Pr Helen Justineau, la maîtresse de la classe de Mélanie, celle qui fera tout pour sauver cette dernière, allant même jusqu'à être contre son propre instinct de survie, c'est une femme forte, une sorte d'amazone qui ne mâche pas ses mots mais qui n'est que douceur. C'est un personnage très attachant du début à la fin. 
Enfin, on a Mélanie, celle qui a tous les dons, ce petit génie qui n'est plus tellement humain, cette fille qui malgré sa condition nous donne envie de l'aimer et de la chérir pour toujours. On a envie de la protéger, mais elle n'en a pas besoin. Elle évoluera beaucoup pendant ce livre et à chaque page vous l'aimerez d'avantage. 

Ce livre est classé dans la catégorie Thriller, je ne suis pas vraiment d'accord avec ça, certes on suit une quête jusqu'à la fin, mais ce n'est pas le plus intéressant dans l'histoire, c'est plus l'univers en lui même, les scènes horrifiques où il faut avoir le coeur bien accroché (Celle du bébé dans le landau remporte la palme pour moi !) et l'évolution des personnages. 
Sur le livre, il y a un mot de Naomi Alderman : "Tendre et dévastateur, un page turner dont la toute dernière scène continue à me faire méditer sur ce que signifie être humain", je trouve que c'est le meilleur résumé de ce qu'est ce livre, une histoire dans un monde dévasté où on s'attachera quand même au personnage et où jusqu'à la fin on se dira que les Hommes ne sont pas forcément bon. 

Il y a une dernière chose que je veux dire à propos de ce livre, avant de vous résumer mon avis, une chose que je déteste dans les films/séries/livres de zombies : Les gens débiles. Certaines scènes et certains moments vraiment affreux auraient pu être évités si les gens avaient un instinct de survie plus développé, je ne comprend absolument pas les moments où un être "sain" va s'approcher d'un zombie pour voir ce qu'il fait ou quelque chose comme ça, l'idée c'est de fuir les zombies, soyez logique ! Je sais que ça rend tout ça plus véridique, mais ça m'énerve tellement ! 

En bref : 
Un livre très long à démarrer mais dont on ressort avec une prise de conscience, un amour redoublé pour les personnages auxquels on finit par s'attacher et surtout un livre de zombies avec des scènes bien gore ! 
Je vous conseille ce livre, qui mériterait sûrement plus qu'un 7 mais le début m'a vraiment semblait très long ! 


mercredi 22 avril 2015

Biture express de Florence Aubry

Résumé 

Je vois très bien ce que Lucas a voulu dire, mais il s'inquiète pour rien.
Je n'ai rien à voir avec ces drogués de la dune, mais rien du tout. Je peux passer des journées entières sans boire, il n'y a pas d'addiction. C'est juste que... J'aime avoir la tête qui tourne, rien de plus. J'aime avoir la tête à l'envers. C'est juste comme d'explorer les souterrains de l'univers. Faire taire les bruits du monde. Il m'énerve. Il ne comprend pas, et je ne comprends pas qu'il ne comprenne pas.
Je ne sais pas ce que je lui trouve, je ne sais pas pourquoi je m'obstine. On ne se ressemble pas.



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Ma note : 4/10
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Mon avis

Honnêtement Biture Express ne paye pas de mine au premier abord et je ne m'attendais pas à une révélation, c'est pourtant un livre court qui traite d'un problème récurrent : L'alcool. 
Mais le résumé avait quelque chose d’aguicheur, une sorte de promesse alors j'ai tenté quand même, après tout, 190 pages, ça va vite ! 

Le thème est intéressant, l'alcool est un problème assez largement oublié, on boit tous un peu, pour devenir gai ou pour faire bien en société et ce problème commence de plus en plus tôt. L'alcool est une drogue comme une autre après tout mais il n'y a pas d'étiquette : Boire tue. 
Je ne suis pas contre l'alcool, j'aime boire, expliquer pourquoi c'est quelque chose de compliquer et je crois que c'est aussi pour ça que le résumé m'a fait de l’œil, son explication "J'aime avoir la tête qui tourne, rien de plus. J'aime avoir la tête à l'envers.", c'est un peu ça, pourquoi on boit, ce sentiment de liberté.
Le problème étant qu'il est abordé difficilement. On commence l'histoire avec Sarah, une jeune fille avec ses parents et sa soeur dans un camping pour le mois de juillet. Sarah aime sortir et boire beaucoup et ce matin là quand elle se réveille, elle ne se souvient absolument pas de ce qui s'est passé la veille mais elle est dans une position étrange : Elle n'a plus de jean, la culotte sur les chevilles et tout le bas du corps qui sort de la tente. Au début, elle ne se pose pas trop de question puisqu'elle a une gueule de bois affreuse, puis après vient les doutes, la peur et l'idée du viol.

L'idée était bonne, une jeune fille qui à cause de l'alcool fini par faire des bêtises et ne pas savoir ce qu'elle a subit. Mais le personnage de Sarah ne m'a pas plu, elle pense s'être fait violer, mais le soir même elle ressort, se remaquille comme une traînée, re-boit jusqu'à se vomir dessus et ré-oublie toute la soirée. Et elle continuera tous les soirs. Peut être que c'est normal mais je n'ai pas compris son comportement. Surtout qu'elle ne cherche pas plus que ça à savoir ce qui s'est passé. Elle laisse vite tomber et ne s'inquiète pas vraiment des conséquences. 

En plus, du comportement étrange de Sarah, le livre est écrit de manière très cru, c'est brouillon, pas vraiment fluide, j'ai du quelques fois retourner en arrière pour me souvenir si le narrateur était Gaby ou Sarah, si on avait changé de journée ou non et de quoi elle nous parlait. C'est vraiment très haché et pas vraiment agréable à lire. 

D'ailleurs parlons de Gaby, elle préfère se taire pour donner une leçon à sa soeur, ce que je comprend mais ses apparitions dans l'histoire n'ont pas vraiment d'intérêt, on aurait grandement pu s'en passer. 
Après il y a Lucas, avec qui Sarah aura une romance malgré le fait qu'elle a déjà un petit copain et que rappelons le, elle pense avoir été violé, mais ce jeune homme est très bien, très gentil. De ce fait, on le fait passer pour un vieux moralisateur parce qu'il ne boit pas, alors qu'on aurait pu trouver l'utilité du personnage d'une autre manière. 
On apprend ce qui s'est passé pour Sarah qu'à la toute fin du livre et au fond, on s'en doutait. 

On a beaucoup d'exemple moralisateur dans ce livre, on a le père d'un copain qui a un cancer à cause de son alcoolisme, on a les jeunes qui se drogue derrière une dune sur lesquels Sarah crache jusqu'à ce qu'on lui fasse remarquer qu'elle aussi est une droguée, les comportements de Sarah sous alcool sont aussi moralisateur, elle devient une traînée qui se laisse tripoter sans vergogne et passe de main en main. 

Je pense que l'idée était bonne mais a été mal traitée, pas assez en profondeur pour rendre le livre intéressant ou toucher les jeunes qui pourrait l'avoir entre les mains. Alors je ne vous le conseille pas vraiment, je lui ai mis 4 simplement pour l'idée. 


lundi 20 avril 2015

Fractures de Franck Thilliez





Résumé 

Alice Dehaene se recueille sur la tombe de sa sœur jumelle, Dorothée, décédée dix ans auparavant. Une question la taraude : à quoi rime cette photo de Dorothée, prise il y a à peine six mois, qu’elle a récupérée des mains d’un immigré clandestin ?

Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l’hôpital de Lille, Luc Graham, doit lui révéler le résultat d’un an de psychothérapie, lui apporter cette lumière qu’elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l’en empêcher : son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche, à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir ; et cet homme retrouvé nu à un abri de bus et qui semble avoir vu le diable en personne.

Grâce à l’intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, Luc Graham, d’abord dubitatif, se décide enfin à mener l’enquête. Un aller simple vers la folie…


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Ma note : 6/10
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Mon avis

J'ai lu ce roman dans le cadre de la lecture commune de Mort Sûre, j'avais déjà tenté l'auteur il y a quelques temps avec La Mémoire Fantôme qui se laissait lire mais que j'avais trouvé trop cousu de fil blanc ainsi qu'avec Puzzle qui par contre avait été un sacré thriller ! 

Je l'ai déjà dit, je fais des études de psychologie et j'aime, lorsque c'est bien réalisé, retrouver ce domaine dans les livres, surtout dans les thrillers. 
Les deux livres que je viens de citer l'ont utilisé assez correctement et Thilliez m'avait donc convaincu de son "sérieux", alors quand j'ai lu le résumé de ce livre ci (le seul Thilliez disponible à la médiathèque) je suis me laissée tenter. 
On retrouve donc, comme l'indique le résumé, Alice, une jeune fille qui consulte depuis un moment, un psychiatre, parce qu'elle a "des absences", des sortes de trou noirs dont elles se réveillent sans un souvenir et c'est lors d'un test de sa thérapie qu'on entre dans l'histoire. Autant vous le dire, Alice est malade et quelque chose va être déclenché par ce test. On suit aussi Luc Graham, son psychiatre qui va avoir à faire à ses propres démons à cause d'un homme retrouvé catatonique et à son passé qui le rattrape. Ces trois personnes sans le savoir sont liés depuis des années. Je ne peux vraiment vous résumer l'histoire sans vous mettre sur une piste qui risquerai de gâcher votre plaisir alors je vais m'en abstenir. 

La seule chose que je reproche à Thilliez c'est qu'il est du Nord, ma région actuelle de ce fait et du coup ces descriptions de lieux et de temps sont des plus exactes et lorsque l'on côtoie la noirceur qu'il décrit, on a pas envie que ce soit dans un décor que l'on connait et que l'on croise souvent, on ne veut pas imaginer que le mal est à nos portes, c'est pour ça que malgré sa plume que j'adore, sa manière de décrire des lieux que je connais avec justesse et de faire monter un suspense jusqu'à nous couper le souffle, je n'arrive jamais pleinement à aimer ses livres. Vous verrez que vous allez dévorer ses ouvrages, parce qu'il écrit de véritables page turner, parce qu'il sait nous emmener exactement là où il veut même si c'est une fausse piste et nous perdre dans les méandres des esprits malades qu'il met en scène mais lorsque vous savez où c'est, ça devient beaucoup plus angoissant. 

L'histoire est menée d'une main de maître, on devine plusieurs choses avant qu'elles ne soient dites, il est vrai, et même peut être qu'on en comprend beaucoup plus qu'on ne veut bien l'admettre, à causes de prologues ou des mots cachés mais lors des révélations on a toujours le coeur qui se décroche, l'envie de dire que ce n'est pas vrai, que ce n'est pas possible, qu'on n'y croit pas, même si on le devinait on ne voulait pas l'accepter. On se laisse balloter de rebondissement en rebondissement même si on a compris où il voulait nous emmener à la fin, les étapes nous font douter que nous ayons raison . 

Peut être que tout ceci vient du fait qu'il y a trois narrateurs : D'un côté on a Luc le psychiatre qui semble cacher beaucoup plus de choses qu'on ne le penser, il y a Alice qui à cause de sa maladie ne peut pas vraiment comprendre tout ce qui se passe et semble aussi perdue que nous, même si elle ressent un certain malaise et cherche à tout découvrir et enfin il y a Julie, une assistance sociale qui au fond n'a rien à voir avec tout ça, c'est juste qu'elle a trouvé l'homme catatonique et qu'elle fait bien son boulot alors elle le suivra et elle cherchera à comprendre toutes les choses qui gravitent autour de lui. 

En bref, je dirais que c'est un bon thriller, pas l'un des meilleurs parce qu'on devine assez aisément la fin de l'histoire mais en même temps, on continue à douter jusqu'au bout. Puis je sais que si je ne l'apprécie à sa juste valeur c'est bien à cause du cadre qui m'est bien trop familier !


The Mortal Instruments : Les origines, tome 1 : L'Ange mécanique de Cassandra Clare

Résumé 

Tessa débarque à Londres pour rejoindre son frère. Mais à peine arrivée, elle tombe dans un piège : enlevée par les horribles Soeurs Noires, elle développe des pouvoirs qu'elle ignorait posséder. Jusqu'au jour ou Will, un Chasseur d'Ombres, la libère et lui apprend qu'elle est une Créature Obscure. Un nouveau destin attend Tessa dans un monde mystérieux, ou vampires, sorciers et autres créatures de l'ombre règnent en maîtres...



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Ma note : 9/10
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Mon avis 

Alors là, franchement, je ne sais pas pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour découvrir cette partie de la saga The Mortal Instrument ! Ce livre était une pépite ! C'est 540 pages de pur bonheur. 

Ici, pas de Clary ou de Jace, nous ne sommes absolument pas au 21ème siècle, non, nous rejoignons bien Londres mais à une époque beaucoup plus lointaine et avec d'autres personnages. 
C'est Tessa qui porte ce roman, une jeune femme très moralement correcte, un peu niaise mais très sûre d'elle et pour finir très attachante. On la suit dans une bien triste histoire, au tout début du roman elle vient de perdre sa tante qui était son dernier parent vivant. Elle est en route pour Londres, rejoindre son frère parce qu'elle n'a plus un sous et se retrouve bien seule. Sauf qu'une fois sur place, pas de trace de Nathaniel et elle se fait enlever par deux femmes bien lugubres mais qui ne cherche qu'une chose : Lui faire développer son don. En effet Tessa n'est pas une simple Terrestre, c'est une créature obscure, c'est une sorcière qui peut prendre l'apparence de quelqu'un d'autre et ce pouvoir sera très largement demandé autour d'elle, sauf qu'elle ne sera pas seule. Bientôt elle sera délivrée par les Chasseurs d'Ombres et sa véritable aventure commencera, elle devra retrouver son frère et surtout : Survivre à tous ceux qui la désire. 

Ce que j'adore dans la saga Mortal Instrument (pour laquelle je n'ai toujours pas lu le tome 4 et plus, honte à moi) c'est l'univers qu'a crée Cassandra Clare. J'aime beaucoup l'idée que le monde obscur existe tout autour de nous mais que nous, pauvres terrestres, nous ne pouvons le voir sans le don de double vue. L'idée que des Chasseurs d'ombres soient formés un peu partout sur le globe pour vaincre ces créatures et nous protéger. L'idée qu'Idriss ce pays, existe en plein milieu de l'Europe mais ne soit pas atteignable par les terrestres. L'idée des runes a graver sur la peau ou sur les objets... Enfin bref, j'adore ce qu'a inventé Cassandra Clare, j'en suis totalement fana ! 
Ma longue pause de cette saga s'explique simplement par le fait que les tomes sont long à sortir et que je n'aime pas trop ne pas savoir quand je connaîtrais la fin ! 

Ensuite, le génie de Cassandra Clare s'applique aussi à ses personnages. Comme Clary, Tessa est une jeune femme qui a quelques difficultés a accepter ce changement dans son monde mais qui grâce à sa force et à son adaptation, réussira à s'y faire et à y grandir. 
Tessa est une femme de principe, cela tient surtout à son époque, mais elle ne mâche pourtant pas ses mots lorsque quelqu'un a le malheur de dire quelque chose de travers à quelqu'un qu'elle apprécie. Elle est d'une loyauté à tout épreuve, si vous vous montrez digne d'elle, elle ne vous lâchera jamais. Elle a beaucoup de mal à accepter sa nouvelle situation, mais après tout après 17 ans dans son corps, apprendre qu'on peut le modeler pour être quelqu'un d'autre, cela en terrifierait plus d'un ! Pourtant, elle saura s'en servir, se protéger et vaincre pour survivre. J'ai adoré Tessa, elle manque peut être d'un peu de jugeote et se montre quelque fois trop naïve mais elle reste jeune. 
Ensuite, il y a les chasseurs d'ombres : Pour le moment je ne comprend pas l'engouement pour Will Herondale. Pour moi, c'est un homme cruel et dépourvu d'empathie, il a le don de piquer là où ça fait mal et d'enfoncer l'épine jusqu'à ce que la douleur ne soit plus supportable. Il montre, certes, une autre facette de lui lorsque Jem est malade mais elle n'est pas assez présente pour excuser son comportement. Après, il est vrai qu'un mystère très épais l'entoure alors je vais lui laisser le bénéfice du doute, mais il a intérêt à mieux faire dans le prochain tome. 
Ensuite, il y a Jem, lui, c'est mon chouchou. C'est un être aussi fort qu'il peut être faible, la douceur et la compréhension incarnée, il est très profond et très torturé aussi, mais lui, il ne joue pas à faire rejaillir sa douleur sur les autres, lui il s'en fait une force pour devenir quelqu'un de meilleur. Cependant, j'ai beaucoup de mal à m'attacher trop à lui, j'ai trop l'impression que nous allons le perdre rapidement. 
Parlons de la dernière : Jessamine, je la hais. Elle est pour moi, l'archétype de la femme que je ne voudrai jamais être et ne supporterai jamais. Toute sa vie tourne autour d'une seule chose : Se trouver un mari, se trouver une maison et faire partie du beau monde. Elle ne sait jamais se taire quand il faut, elle dira toujours ce qui m'énervera le plus, elle est d'une inutilité inacceptable. Graouh, ce qu'elle m'énerve ! 
Après il y a bien sur les directeurs de l'institut Charlotte et Henry qui sont tous les deux des personnes que j'admire beaucoup, tout comme les domestiques de la maison, mais il serait trop long de parler de tout le monde ! 

L'histoire en elle même est pleine de rebondissement, certains qu'on voit venir de loin et d'autres qui nous surprennent beaucoup ! Je ne me suis toujours pas remise de la fin ! 
On fait aussi beaucoup de découvertes sur ce qu'est Tessa et sur le monde des Vampires ou des Sorciers, on se promène dans un monde peuplé de mécanique infernal, à tel point que j'en ai presque peur des horloges maintenant
Un dernier point me fait frémir pour le tome 2 : J'ai bien peur qu'un triangle amoureux n'apparaisse sous peu et ce la me décevrai beaucoup ! 

En bref : Cassandra Clare nous livre une autre histoire de chasseur d'ombre qui sait se différencier totalement de sa saga originelle, avec des personnages haut en couleurs mais tout aussi attachant. On se laisse happer par les pages sans se rendre compte qu'on les dévore et on se laisse entraîner dans les anciennes rues de Londres en découvrant qui est Tessa, en la suivant dans sa quête pour retrouver son frère et on cherche quels liens elle a avec ces automates et les Vampires. 
Une saga dont le premier tome laisse présager beaucoup de bien et m'a presque entièrement convaincu ! Je ne peux que vous la conseiller ! 


mercredi 15 avril 2015

The Lying Game, tome 1 : Tu es moi de Sara Shepard





Résumé 

Deux jumelles que tout sépare.
Une disparition mystérieuse.
Un jeu diabolique et dangereux.
Qui pourra en sortir indemne ?



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Ma note : 6/10
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Mon avis

Ici encore j'entame une saga des plus connue : The Lying Game. D'abord parce qu'elle est écrit par Sara Shepard qui a été largement connu pour sa collection infinissable de "Les menteuses"et parce que ces deux sagas ont été adapté en série. Pretty Little Liars a un petit côté addictif débile, je vous avoue que j'en suis à la saison 5 que je n'aime toujours pas les personnages, que je trouve que ça devient n'importe quoi, mais je veux tellement savoir qui est A que je n'arrêterai pas ... 
The Lying Game, c'est différent, j'ai vu le premier épisode qui m'a totalement emballé ! Alors ni une ni deux, j'ai décidé d'arrêter la série et de lire les bouquins avant, parce que dans l'autre sens ça gâche vraiment le plaisir ! 

C'est un peu ce qui s'est passé ici, disons que jusqu'à la moitié du livre, l'épisode 1 est exactement identique au mot près (j'exagère un peu) au livre, alors autant vous dire que je me suis ennuyé comme pas possible ! Après par contre, je me suis totalement laissée happer par l'histoire ! 

Donc soyons clair, dans ce livre, on suit Sutton qui suit Emma. Sutton est une sorte de spectre qui la suit partout, voit ce que voit Emma et entend ce qu'elle pense, pourquoi ? On ne sait pas vraiment, simplement, on sait que Sutton est morte et qu'Emma et sa jumelle. En effet ces deux là ont été adoptés. Toute l'histoire tient à ça, Emma est passé de famille d'accueil en famille d'accueil et par hasard, elle découvre lors d'une grosse embrouille avec la dernière qu'elle a une jumelle, elle décide donc de prendre contact avec elle et d'aller la rencontrer. Sauf que Sutton ne se présentera jamais au rendez vous et après l'avoir invité, ne donnera plus aucun signe de vie. Ca aurait pu s'arrêter là, Emma aurait pu repartir, mais le problème et que tout le monde la prend pour Sutton et que le meurtrier de cette dernière menace Emma si elle raconte quoi que ce soit ou tente de s'enfuir. 

Il y a donc deux personnages et demi pour les protagonistes
D'un côté on a Emma, une gentille fille qui se laisse prendre dans un jeu qui la dépasse, qui a eu une vie tellement pourrie qu'elle se laisse entraîner parce que plus que tout elle voulait une famille et une soeur. 
De l'autre, on a Sutton, une vraie peste, le genre de fille populaire au lycée mais qu'on déteste toute. Elle en fait des tonnes, elle trompe, elle ment, elle manipule, c'est une vraie garce. 
Le demi restant est le spectre de Sutton qu'on a tendance a oublié pendant la lecture, on pense juste que c'est un narrateur omniprésent, que le texte et la 3ème personne et point barre, mais non, c'est bien elle mais elle ne se souvient d'absolument rien et ne peut rien faire, elle ne peut que regarder Emma se débattre. 

Le côté thriller de ce livre m'a donc un peu été gâché par le visionnage du premier épisode mais on est quand même tenu en haleine durant toutes ces pages, je ne les ai absolument pas vu défiler parce que je voulais connaître la suite. Le mystère est bien là, les fausses pistes multiples et on se laisse facilement prendre au jeu ! 
Cependant le côté jeunesse est très présent, on est dans des manipulations d’adolescentes, des idées et des propos d'ados, on sent bien que ce n'est pas très mature tout ça, surtout lorsqu'on parle du Jeu du Mensonge (The Lying Game) que Sutton a mis en place. 

Donc c'est encore un avis mitigé que je présente, je veux absolument lire la suite parce que je n'aime pas connaître le fin mot d'un mystère mais je ne sais pas si je tiendrai tous les tomes puisqu'il y en a deja 6 et que la série n'est toujours pas fini ! 
Je laisse donc mon avis final en suspend. 



Uglies, tome 1 de Scott Westerfeld

Résumé

Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?



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Ma note : 6/10
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Mon avis

J'avais fait connaissance avec Scott Westerfeld, il y a peu avec sa duologie Peeps, dont j'avais lu le tome 1 : V-Virus. J'en étais ressorti assez amusée par les anecdotes réelles dont il nous faisait part et avec un goût plutôt prononcé pour ses histoires. C'était donc une évidence que je lise par la suite la saga pour laquelle il a été le plus connu : Uglies. 

Ce roman se divise en trois parties. Dans la première, on fait connaissance avec Tally et son monde, on découvre une jeune fille triste parce que son meilleur ami (voire son seul ami) est devenu Pretties alors qu'elle doit attendre encore trois mois avant de le devenir. En effet, dans ce monde post Apocalyptique, tout le monde subit une opération à l'âge de 16 ans pour devenir beau, mais attention le terme biologique du terme, donc devenir symétrique etc... Le soir ou on la rejoint, Tally n'en peut plus d'être seule et elle va faire tout son possible pour retrouver son ami, sans vous spoil ceci se passera assez mal mais lui permettra de faire la connaissance de Shay qui lui montrera une autre vision de leur monde.
Je vous expliquerai pas ce qui se passe dans la deuxieme et troisième partie parce que ça vous gâcherait le plaisir ! 

Dans ce tome un, Westerfeld porte son roman grâce à Tally, une fille bien superficielle dont le plus grand rêve est de devenir belle, mais dans un monde où c'est la norme, on ne peut pas vraiment lui en vouloir. Elle peut se montrer très naïve et très influençable mais elle vivra beaucoup d'aventures qui la feront grandir et évoluer. Ceci ne sera possible que grâce à son esprit ouvert.

Cette dystopie ne diffère pas vraiment des autres, le schéma est le même, une nation post apocalyptique qui inflige quelque chose à des gamins de 16 ans, on se rend compte que ce n'est pas vraiment bien donc rébellion ! Ca a un petit air de Divergent ou de Promise vous ne trouvez pas ?
L'univers en lui même est intéressant, pas fantastique, mais bien trouvé tout de même, en effet, notre époque nous pousse à suivre des exemples de beauté impossible à tenir ! (Oui excusez moi mais rentrez dans un jean taille 34, je trouve ça impossible quand on se nourrit) Ici, c'est une critique de ce système de mannequinat et de publicité qui nous pousse à tous vouloir être pareil, pour correspondre à une norme de beauté. Le message est très clair et très bien formulé dans ce tome : On est tous beau à notre manière, on a pas besoin de correspondre à un idéal de beauté pour l'être. De ce point de vu Westerfeld fait un roman magnifique.

Pour le reste, je le trouve assez fade et identique à ce qui a pu être fait, Tally n'est pas exceptionnelle, pas vraiment attachante non plus à cause de sa superficialité, même si elle évolue, le schéma reste identique aux autres livres de ce genre mais je sens un bon potentiel tout de même, qui mérite qu'on passe à la suite de ce tome introductif surtout que la fin m'a vraiment surprise! 




mardi 14 avril 2015

A comme Association, tome 1 : La Pâle Lumière des ténèbres de Erik L'Homme

Résumé 

Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l'adresse ultra secrète de l'Association. L'organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d'ail !



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Ma note : 5/10
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Mon avis

On m'avait dit beaucoup de bien de cette saga et malgré un résumé qui ne me tentait que moyennement : j'ai voulu essayer. Résultats des courses : Je ne suis pas vraiment emballée. 

L'histoire est sympathique, Jasper un jeune lycéen rejoins une organisation secrète qui combat les êtres surnaturels qui se font remarqué ou qui font de mauvaises choses. Ici, on le suit dans son enquête pour connaître l'origine d'une drogue pour les vampires, qui se révélera des plus ardue, ainsi que dans sa formation pour devenir agent titulaire !

D'abord, il faut dire que j'ai été touché par la préface écrite par l'auteur qui explique d'ou est venu l'idée d'une saga à doubles mains et son souhait de continuer malgré la mort de Pierre Bottero, c'était un bel hommage que je respecte beaucoup. 

Ensuite, le livre est vraiment très court, il ne fait que 150 pages, alors autant dire qu'il se dévore en moins de deux heures ! Le style est assez fluide ce qui permet encore plus une lecture rapide. 
Cependant la rapidité n'a pas que du bon, j'ai trouvé que tout allait beaucoup trop vite, tout semblait trop facile, les problèmes que Jasper rencontrait se réglait beaucoup trop vite, ce qui ne laisse pas vraiment le temps au suspence ou même à l'attachement au personnage.
En effet, je ne saurai pas vraiment vous présenter Jasper, je peux  vous dire qu'il a un humour assez spécial, qu'il fait des jeux de mots qui peuvent être drôle mais tombent plus souvent à côté qu'autre chose. Il manipule la magie avec brio et ne réfléchis pas vraiment avant d'agir ou de parler, ce qui peut quelque fois lui être très utile pour survivre mais qui peut aussi le mettre dans des situations très complexes. Une dernière chose à savoir, il a une besace qui semble ne pas avoir de fond (à la Mary Poppins) de laquelle je suis très jalouse ! 

En parlant de magie, j'ai beaucoup aimé la manière dont Eric L'Homme choisie de la faire rentrer en jeu, choisir qu'elle est existante mais qu'il faut savoir lui parler pour réussir à l'invoquer me semble très poétique et très bien trouvé. 

De ce fait, je ne sais pas si je dois vous le conseiller mais sa longueur réduite me pousse à vous dire de tenter au cas où ! Je pense lire le 2ème tome pour me faire un avis plus éclairé et après cela si je reste dans le doute, je pense qu'il sera tant d'abandonner !



La prophétie de Glendower, tome 1 de Maggie Stiefvater

Résumé 

Depuis l’enfance, Blue entend dire qu’elle tuera la mort de l’homme de sa vie… d’un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or récemment l’esprit de Gansey est apparu à Blue. Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : « Il n’y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l’amour de sa vie, soit la cause de sa mort. »



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Ma note : 6/10
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Mon avis

Je vous avoue qu'à la base je n'avais aucunement l'intention de lire ce livre, c'est juste qu'après avoir lu les autres romans de Stiefvater et avoir eu un coup de coeur pour les quatre, je me suis laissée tenter en le voyant disponible à la médiathèque. 
Il faut avouer que le résumé nous compte une histoire des plus ... Ennuyeuse ? On s'attend à une amourette débile d'adolescent qui va mal finir. Mais ce n'est pas le cas.

En fait, La prophétie de Glendower est une quête, c'est la quête de Gansey et trois de ses amis, Adam, Noah et Ronan qui cherche désespérément à retrouver la tombe d'un roi Gallois qui a été perdu en Virginie. En effet une prophétie indique que ce roi n'est pas mort, qu'il est simplement en sommeil et que quiconque le libérera aura doit à une faveur. Leur but n'est pas lucratif, c'est surtout l'énigme qui les fait vibrer. Dans cette quête, ils vont rencontrer Blue, par hasard, parce qu'elle plaît à Adam et qu'elle est la fille de la médium qu'ils consulteront pour en apprendre plus sur les lignes de ley, aussi appelés : Les chemins des morts. Elle n'a pas le pouvoir de double vue comme sa famille, elle est une sorte d'amplificateur à pouvoir et c'est pour cela qu'elle les accompagnera, parce qu'elle les croit et parce qu'ils ont besoin d'elle pour amplifier le signal de ces lignes, mais surtout elle les suivra parce qu'elle a croisé l'esprit de Gansley pendant la nuit de Saint Marc, ce qui veut dire qu'il mourra dans l'année et que comme elle n'a pas de pouvoir elle même c'est soit qu'elle va le tuer, soit qu'il est l'amour de sa vie. Elle veut donc elle aussi comprendre son mystère. 

Voilà, pour moi, ça c'est le résumé de La prophétie de Glendower, pas ce ramassis de bêtises sur l'amour et sur le fait qu'elle le tuera. Ce résumé là, il n'explique rien, il ne donne pas envie, c'est ... Affreux comme synopsis. 

Mais retournons à nos moutons, je comptais m'ennuyer énormément pendant ce livre, de ce fait le début de ma lecture fût difficile puisque j'y avançais à reculons ! Mais une fois passé la page 100 et une fois que le récit commence réellement, qu'on a passé la phase explicative et qu'on connait les personnages, la plume de Stiefvater m'a refait son petit effet. J'ai dévoré les 350 pages suivantes, elles ont défilé toute seule sans que je m'en rende compte, j'étais totalement happé par l'univers qu'elle nous décrivait. 

Je dois vous avouer que je n'y connais rien en médium, le peu que j'en sais vient de la série du même nom ou des divers films que j'ai pu voir, donc autant vous dire que ça ne vole pas haut ! Mais j'ai apprécie le début du roman qui décrivait les pratiques familiales de Blue, on en apprend un peu plus sur le sujet, sur le tarot en particulier. Je ne savais pas qu'ils existaient différentes manière de le tirer ou encore son interprétation, je ne peux dire si ces écrits sont véridiques mais ils renferment une authenticité, peut être fausse, mais des plus appréciables. 

Il y a une chose que j'aime chez Stiefvater, ce sont ses personnages, mais en même temps je la déteste aussi un peu pour ça, parce qu'elle a la manie d'en faire beaucoup et de les faire intervenir un peu tous comme narrateur. Personnellement, j'ai beaucoup de mal, surtout au début des romans à imprimer qui est qui, j'ai un problème avec les noms je pense, mais du coup ça donne une impression d'être totalement perdue qui est détestable. 

Mais bref, ici, on a d'un côté les Corbeaux, le surnom donnait aux garçons qui vont à l'école pour riche de la ville, nos quatre protagonistes mâle font partie de cette école, d'un côté on a : 
Gansley, celui par qui tout a commencé, c'est lui qui a une fascination pour toutes ces choses historiques perdues, pour toutes les légendes qui deviennent réalité, c'est lui qui vient à Henrietta pour lancer cette quête. Il est riche et cultivé, cela se sent pour chacun, dans sa manière de vivre, de parler et de faire. Il a ce ton condescendant qu'ont les gens riches et bien éduqués, qui se pense supérieur aux autres, mais la chose intéressante est qu'il ne s'en rend pas compte, qu'il fait tout pour le nier parce qu'il a, en quelque sorte, honte de cette richesse. C'est lui qui a réuni tout le monde dont :
Ronan, un type un peu bizarre, sadique peut être, je ne sais pas, qui a l'habitude de régler les problèmes avec ses poings. Je ne l'ai pas vraiment apprécié jusqu'à la toute fin du livre, parce qu'il a le don de se moquer de tout et d'être cruel avec tout le monde, mais il fera quelque chose sur la fin qui vous fera changer d'avis. De plus, on a un peu pitié de lui, son père est mort il y a peu, sa mère ne parle plus depuis et dans le testament il était indiqué qu'ils devaient tous quitter la maison dans laquelle ils avaient toujours vécu et que ce serait son frère qui gérait la richesse de la famille, un frère qui ne l'aime pas vraiment... Vous voyez, circonstances atténuantes ? 
Ensuite il y a Noah, c'est une personne timide et très en retrait, il parle eu mais quand il le fera ce sera toujours pour quelque chose d'important, il vit avec Gansley et Ronan et il adoptera Blue si vite qu'on sent qu'il y a quelque chose en dessous.
Enfin, il y a Adam, c'est le pauvre de la bande, il vit dans une caravane, il a eu accès  l'école avec une bourse, il cumule trois boulot et à un père détestable. C'est lui qui tombera sous le charme de Blue et fera qu'elle rejoindra leur quête. 

Je pourrais vous présenter toute la famille de Blue mais au final, ça se résume à ça : Elles sont toutes médiums, il n'y a que des femmes, elles sont très drôles et très originales ! Evitez de passer le dimanche, elles commencent à picoler tôt ! 
Mais parlons de Blue, c'est une excentrique qui a toujours été déçue de ne pas avoir le pouvoir de médium mais qui se suffit bien de son don. Elle ne connaît absolument pas son père et elle ne le cherche pas vraiment. Elle hait en tout point les Corbeaux, elle a deux règles à ce sujet d'ailleurs. Et pourtant après un début difficile, elle décide d'aider ces quatre garçons et petit à petit elle devient leur amie. Blue est un personnage complexe, j'ai apprécié qu'elle ne tombe pas dans le cliché du triangle amoureux ou même de la fille éperdue d'un homme qu'elle ne pourra embrasser. J'ai aimé sa force et son courage.

C'est un roman agréable, qui a su me surprendre puisque je pensais le détester, où on aborde divers thèmes magiques que j'ai adoré, où les personnages sont très intéressant même si trop nombreux et où on laisse happer par la quête de nos héros, cependant les choses traînent en longueur, les choses n'avancent pas, on continue dans les mêmes idées pendant beaucoup de chapitres et je pense qu'il faudra un coup de fouet pour la suite !

En bref : Il n'y a pas de romance dans ce livre, malgré ce que laissait présager le résumé, je dirais qu'il s'agit plutôt d'une quête pour retrouver un tombeau perdu où la magie est de mise. Même si la saga est loin d'être terminée, le tome 3 n'étant pas encore sortie en français et le tome 4 toujours en cours d'écriture, je vous invite à découvrir celui ci, pas de cliffhanger, des questions certes sans réponse, mais une fin qui nous laisse patienter ! 
J'ai bien aimé ce livre, mais il est passé loin du coup de coeur, peut être parce que je m'attendais à ne pas l'aimer mais aussi parce que les choses traînent en longueur. 


lundi 13 avril 2015

Le dernier Royaume, tome 3 : Le Ralliement des ténèbres de Morgan Rhodes



Résumé 

Cléo, la princesse d’Auranos, est prête à tout pour reconquérir son trône. Pour cela, elle doit retrouver les Quatre Sœurs, ces cristaux qui renferment la puissance des éléments.
Magnus, le prince limérien, a vu la rébellion organisée par Jonas étouffée dans le sang. Désormais il doit choisir son camp, celui de sa famille, ou celui de la justice.
L’empereur kraeshien ne recule devant aucune bassesse pour dominer le continent de Mytica et dérober sa magie.
Les Sentinelles n’ont d’autre choix que de rallier Lucia l’enchanteresse à leur cause s’ils veulent survivre.

Mytica a été unifiée dans le fer et dans le sang. Ce nouveau royaume est gouverné d’une main impitoyable par Gaius. Le roi machiavélique n’a qu’un objectif : s’emparer des Quatre Sœurs et détourner leur pouvoir pour anéantir ses ennemis. Plus que jamais, celui qui s’appropriera la magie décidera du destin du monde. Pour le meilleur… ou pour le pire.


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Ma note : 8/10
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Mon avis

Je dois commencer par vous dire que j'étais absolument certaine que cette saga était une trilogie, ce qui explique pourquoi j'ai eu beaucoup de mal à finir ce tome, j'étais dans le problème typique des sagas non fini : "Je veux connaître la suite, mais en même temps ce sera si long d'attendre le tome 4 que je ne veux pas finir ce livre !"
Cependant, cette découverte ne m'a absolument pas gâché ma lecture ! Morgan Rhodes nous livre encore une fois un tome des plus envoûtant ! 

Je ne vous cacherai pas qu'une fois encore j'ai adoré suivre Cléo et Magnus, comme je l'ai dit dans ma chronique du tome 2, ils se complètent parfaitement et rendent les défauts de l'autre plus acceptable. Leur histoire est très étrange, très bancale même, on les voit se tourner autour sans que ni l'un ni l'autre ne sache réellement quoi penser. Ils ont tout les deux le même but mais prendront beaucoup de temps pour le partager réellement. Dans ce tome, Magnus m'a vraiment beaucoup surpris, il a fait beaucoup de choses auxquelles je ne m'attendais pas du tout ! Pour Cléo, ce n'est pas vraiment le cas, elle reste fidèle à elle même et ne bouge pas d'un iota. 

On retrouve aussi Jonas, qui tente désespérément de libérer Lyssandra dans un premier temps, puis il se lancera dans une quête pour la princesse. Le seul événement marquant dans les parties de Jonas est l'arrivée de Felix, un personnage haut en couleur que j'ai beaucoup apprécié, cependant Jonas fera le mauvais choix. De ce côté ci, l'histoire stagne, rien n'avance vraiment et je suis assez déçue par la partie des rebelles, à part les tentatives de libération, rien de bien passionnant ne se passe.

Dans ce tome, j'ai découvert Lucia, je veux dire : La vraie Lucia. Elle fait face à sa part de ténèbres, à son pouvoir qui la consume et malgré son obsession à la contrôler, cette lutte de chaque instant est passionnante. De plus, elle retrouvera Alexius durant ce tome, beaucoup de choses se passeront, de bonnes choses, de mauvaises choses, mais j'attend beaucoup de révélations de cette partie pour le prochain tome ! 

L'autre partie que je n'ai pas apprécié est celle de Nic, c'est un personnage auquel je n'ai pas accroché du tout, je le trouve fade et sans grand intérêt. Ici, on découvre grâce à lui une autre partie du palais par ses yeux de gardes et on découvre plus amplement les Kraeshien, qui eux, nous réserves beaucoup de suprises dans ce tome, mais Nic reste plat et vide. 

Mais l'univers de Morgan Rhodes reste totalement envoûtant, ce monde empli de magie et de légendes ne pourra vous laisser sur le bord de la route, vous serez forcément séduits par ce dernier. Les Quatres Soeurs et l'élémentia sont à elles seules toute l'histoire de Mystica, elles peuvent tout expliquer et même tout détruire, alors je vous invite à les découvrir ou à continuer de les suivre ! 

Encore une fois je pense que ce tome manque de temps, de pages pour vraiment approfondir l'action, la guerre n'avance pas du tout ici, comme je l'ai dit la cause des rebelles est peu utilisée, on se concentre surtout sur la quête des Quatres soeurs et donc sur les pouvoirs de Lucia. On est surtout au milieu de manigances de pouvoirs à nouveau, on ne sait plus a qui faire confiance et qui soupçonner ! Je suis donc très déçue de ne pas avoir le prochain tome directement  ! Parce qu'a nouveau j'ai vraiment adoré et dévoré ce livre, je me suis laissée emportée à travers tout Mystica avec beaucoup de plaisir mais l'aventure n'avance pas assez vite à mon goût pour se permettre d'attendre aussi longtemps avant de connaître la suite ! Surtout avec une telle fin ! 






jeudi 9 avril 2015

Douze ans, sept mois et onze jours de Lorris Murail

Résumé 

Une cabane perdue dans les forêts du Maine. C'est là que Walden est abandonné par son père. À partir de maintenant, le garçon va devoir se débrouiller pour survivre dans les bois. Avec pour seule richesse quelques boîtes de conserve, un livre de Thoreau et une carabine. À la fin de chaque journée, Walden note son âge sur une écorce de rondin. Douze ans, sept mois et quatre jours, au moment ou commence son apprentissage pour le moins étrange...



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Ma note : 7/10
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Mon avis

Que dire ? En lisant le résumé, on se dit que Jack est un sacré ... pas mal de mot finissant en -ard, abonner son fils comme ça dans les bois... Mais ça avait un petit côté Hansel et Gretel, donc réecriture de compte, la couverture promettait un thriller haletant et je voulais sérieusement savoir comment et pourquoi on pouvait abandonner son fils de douze ans dans les bois avec si peu. 

Donc je me suis plongée dans ce livre, qui se lit étonnamment très vite ! Il fait un petit 300 pages qui se laissent engloutir en quelques heures à peine. Le style de l'auteur n'y est pas pour rien, j'ai beaucoup aimé la manière dont il décrit les forêts du Maine, les idées qu'il met en place pour la survie de Walden et le caractère qu'il a donné à ses personnages. 
Ensuite, le roman est divisé en deux narrations, d'abord on a un prologue du point de vu du père, un truc incompréhensible j'ai envie de vous dire, on sait pas vraiment ce que ça fait là, mais retenez le bien ce sera important, parce qu'on retrouve le père en narrateur à la fin du livre, où il nous dévoilera son passé et le pourquoi de l'abandon de son fils, c'était un partie très noire, très émouvante et très haletante ! 
Et au milieu de tout ça, on a Walden qui nous raconte son abandon, tout ce qu'il doit faire dans la forêt pour survivre, ses idées, ses essais, ses renoncements, ses erreurs, son courage, sa peur, ses douts... Enfin bref, tout ! On le suit avec beaucoup d'appréhension, on a peur pour lui à chaque seconde et tout comme lui on espère que le moindre bruit signalera le retour de son père.
Je n'ai pas réellement de préférence entre ces parties, à dire vrai, elles sont trop différente pour être comparable ! 

Ce roman tient debout grâce à ces deux personnages principaux : Jack et Walden. 
Walden est pour son père une chiffe molle, une mauviette, un moins que rien, on a quasiment l'impression qu'il est la déception de sa vie. Il faut comprendre : Son gamin n'aime pas le baseball ni tout autre sport, il aime faire des maquettes et jouer avec des dinosaures, alors pour le père américain de base c'est mal. Walden est un personnage profond, au début on a l'impression qu'il est fragile et perdu, en effet sa mère les a quitté sans une explication, il a peur de son père et est passionné par les pigeons. Mais lorsqu'il sera dans la forêt, après un temps d'adaptation a peu près acceptable, disons le temps que l'espoir que ce soit une mauvaise blague ce soit enfui, Walden devient un petit gamin débrouillard, qui faute de choix se trouve du courage, peut être pas assez pour tuer pour se nourrir, mais assez pour survivre. Au fil des révélations, on comprend le caractère premier du personnage, mais on ne comprend absolument pas pourquoi son père l'a abandonné, il faudra attendre la seconde partie pour cela. 
Jack est un homme que je jugerai être le stéréotype de l'américain de base, limite le texan de base, il a toujours la même voiture qu'il chouchoute plus que son fils depuis 20ans, il porte toujours son chapeau de cowboy, il se sert de ses mains quand il est en colère, desfois même contre son fils, il ne jure que par les armes à feu et ne pense qu'à une chose faire de son fils un homme ! Vous voyez ? Mais ça c'est le portrait qu'on en a à travers les yeux de Walden, il faudra attendre la narration de Jack pour comprendre et éprouver de la compassion pour ce dernier, je ne vous en dirai pas plus parce que c'est le fond du problème ! 

En bref, un petit roman jeunesse qui tient les promesses de son résumé
Disons qu'on a pris un peu de thriller, une poignée d'Into the Wild, une pincée du courage propre aux enfants qui n'ont plus le choix, des grains de Hansel et Gretel et qu'on a saupoudré le tout d'un mystère glauque et d'une forêt flippante, ce qui a donné Douze ans, sept mois et onze jours
Disons que ce n'est pas le meilleur du genre mais que j'ai bien accroché à l'histoire et aux personnages donc si vous êtes tenté, jetez vous à l'eau !