mercredi 7 janvier 2015

Pour chaque drame dans ma vie, j'y ai associé une musique, une qui n'aura jamais d'autre sens pour moi que la peine incommensurable crée par une perte.

Par exemple je ne peux plus écouter Skinny Love de Birdy sans avoir le coeur en miette, c'est celle que j'ai associé à la mort de mon chien, vous trouverez peut être ça idiot de penser que la pire perte que je peux vous montrer et celle d'un animal, mais c'est comme ça.

Et aujourd'hui, je pense qu'il n'est pas la peine de parler de livres, je pense qu'aujourd'hui il faut simplement parler de la colère et de la douleur qui imprègnent toutes les personnes qui ont un jour pris la peine d'écrire ou de lire quoi que ce soit. Toutes les personnes qui pensent que la liberté d'expression est un droit des plus importants. Qui pense qu'on peut sortir de chez soi et ne pas avoir peur de ne pas rentrer à cause de ce qu'on a pu écrire ou dessiner.

Alors bien sur, ça ne nous touche pas personnellement, ce n'est pas notre mari, notre frère ou notre ami qui est mort aujourd'hui et pourtant, un bout de chacun d'entre nous est mort avec eux, ce bout de liberté, celui qui nous fait croire qu'on a le droit de dire ce que l'on pense sans risquer sa vie.

Alors la musique que j'associe à ça c'est simplement Diamonds de Josef Salvat juste parce que c'est comme ça.



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