mardi 8 septembre 2015

Nos faces cachées de Amy Harmon

Résumé 

Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être... Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...


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Ma note : 8/10 
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Mon avis 

Qui n'a pas entendu parler de Nos Faces Cachées ? J'ai l'impression de l'avoir entendu sur toutes les lèvres, de l'avoir lu sur tous les blogs et lorsque Rinne de TempsdeMots a du choisir ma prochaine romance, elle s'est tout naturellement tournée vers celui là. 

On rencontre ici trois personnes, totalement différentes et qui pourtant se compléteront très bien. 
D'abord on a Ambrose, le lutteur, beau comme un dieu, surnommé Hercule, l'homme que tout une ville porte aux nues, comme s'il était le nouveau messie. Un homme qui décide, à cause du 11 septembre, de s'engager dans l'armée et arrive à convaincre ses amis de le suivre. Ses 4 meilleurs amis. De la guerre, il ne reviendra que lui et 4 cercueils. Même lui n'est pas entier. 
En rentrant, il retrouvera la timide et menue Fern, une gentille fille, un peu naïve qui rêve de devenir écrivaine et son cousin Bailey, un garçon chétif qui ne peut bouger de lui même, qui vit cloitrer dans un fauteuil roulant mais est doté d'un optimisme hors pair. Ils n'étaient pas amis lorsque Ambrose est parti pour l'Irak, mais quand il reviendra, seul et abandonné, il trouvera du réconfort dans ces deux êtres, pour se reconstruire. 

Honnêtement, pendant une bonne partie du roman, j'ai cru qu'elle, Rinne, s'était trompée. Je vous avoue que je n'ai pas été convaincu par ce livre avant d'arriver à plus des deux tiers, pourquoi ? Parce que je ne ressentais rien de spécial pour les personnages, à part peut être un amusement certain pour Bailey ou une certaine empathie pour Fern ou encore la culpabilité de Ambrose, mais rien de très puissant, rien qui puisse m'emporter. C'est pour ça que ce n'est pas un coup de cœur. 
Et puis c'est arrivé et ça a tout changé. En une toute petite ligne, qui s'est ensuite étalée sur plusieurs chapitres, je n'ai pu cesser de pleurer, je n'ai pu cesser de faire battre mon coeur à cent à l'heure, comme si je jouais ma propre vie.
C'était si dur, si affreux, tellement incompréhensible et inacceptable. Je crois que je ne peux pas m'en remettre. Une telle injustice. J'en ai encore la gorge nouée, je ne sais pas vraiment comment vous le dire sans trop vous en dire, alors je vous dirais simplement que j'ai pleuré, énormément, que j'ai déchiffré le dernier tiers de ce roman à travers un rideau flou de larmes.  

Au fond ici ce n'est pas une histoire d'amour, c'est une leçon de vie, sur la manière de le faire, d'accepter les cartes que l'on nous a donné, de prendre ce qu'on a, de le chérir et d'en profiter tant qu'on l'a parce qu'il peut voler en éclat à chaque instant. 
Bailey restera dans mon coeur et me poursuivra avec ses conseils pendant une bonne partie de ma vie, alors écouter sa petite voix et profitez en, parce qu'il est bien plus sage que la plus part d'entre nous et parce qu'une fois ce livre refermé, vous ne pourrez plus voir votre vie sans penser à lui.
Vous suivrez au cours de ce roman, la reconstruction d'Ambrose, à travers l'amour que lui porte Fern et à travers l'optimise de Bailey, vous apprendrez à apprécier chacun des personnages pour ce qu'il est, un être imparfait qui fait des erreurs mais qui vit avec.
J'ai soupiré plus d'une fois aux réactions de Fern, la petite fille amoureuse depuis toujours du héro, j'ai ri aux propres de Bailey, cet homme qui n'a rien eu et qui pourtant voit toujours le bon côté de la vie et j'ai maudit autant que j'ai apprécié Ambrose et son sentiment de culpabilité. 
Je suis tombée amoureuse de Bailey, je suis tombée sous le charme si désuet de Fern et j'ai appris à apprécier la Bête, Ambrose. J'ai aimé ces personnages comme s'ils étaient vivants, comme si c'étaient des amis que je rencontrais. 
Je ne sais pas comment vous dire, qui ils sont, je ne le peux pas, je ne peux que vous dire de les découvrir.
Je vous ai dit que ce n'était pas une histoire d'amour, parce que c'est n'est pas une romance, mais c'est bien l'amour que Fern porte à Ambrose, l'amour que Fern porte à Bailey et ainsi de suite, c'est l'histoire de toutes les sortes d'amour qui existent, et c'est l'histoire d'un héro ordinaire. Il n'y a rien d'autre à dire. 

La seule chose qui m'a gêne dans ce roman, ce sont les mouvements dans le temps, on passe rapidement du présent au passé, de la ville à l'Irak et quelques fois je me suis sentie un peu perdue, je ne savais plus trop de qui on parlait, qui parlait et à qui était ce souvenir. Mais au fond, ça ressemble à la vie, non ? On est là, on essaye d'avancer et on se souvient à des moments peu propices, on oublie qui était là mais pas ce qui s'est passé.

Un dernier conseil, je suis du genre à ne pas lire les titres des chapitres parce que je trouve qu'ils en disent toujours trop ou pas assez mais au bout d'un moment je me suis rendue compte de leur signification et j'ai regretté de ne pas y avoir prêté plus attention. 

En bref, c'est un roman qui m'a bouleversé, qui a chamboulé ma manière de voir la vie parce qu'il apporte une réflexion on ne peut plus honnête sur la manière dont on vit, sur le besoin qu'on a de toujours s'apitoyer sur nous même. Ce n'est pas une romance, même si on suit l'histoire d'Ambrose et Fern qui se découvrent et qui s'aiment, c'est ici, l'histoire de Bailey, l'histoire de Fern et l'histoire d'Ambrose qui vont se lier pour apprendre à se connaître entre eux et eux même qui vont apprendre à se reconstruire ou juste à avancer dans une vie un peu flou. C'est un hommage à la vie et au fait qu'on peut si facilement la gâcher. Alors je ne peux que vous conseiller de découvrir ce titre parce que forcément vous serez transporté.


J'ai pleuré pendant ce livre et j'aurai voulu vous citer toutes les paroles, toutes les idées de ces personnages si complets mais je me suis arrêté à une seule, parce que c'est celle qui m'a le plus parlé.

Citation : 
"Je pense que c'est pour ça qu'elle a toujours aimé autant lire, poursuivit Bailey. Les livres te permettent d'être qui tu veux, de ne plus être toi même pendant un moment."

4 commentaires:

  1. Pas encore eu l'occasion de le lire, mais je compte bien le faire un jour... Même si je n'accroche pas à la couverture ^^

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    1. Ah on est d'accord, cette couverture est tellement affreuuuuuuuuse !
      Mais l'intérieur... Wouah <3

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  2. Belle chronique. Il m'a beaucoup touché :) Je pense qu'il méritait le coup de cœur au vu de ta chronique.

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    1. Il méritait oui je pense ^^
      Mais sur le coup, je pense que le trop pleins d'avis positif de la blogo m'avait fait attendre plus, puis je m'attendais à une romance et pour moi ça n'en est pas une...
      Enfin, je comprend pourquoi je ne l'avais pas mis quand je l'ai lu, mais pour finir, s'en est un quand même ;)

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