mardi 7 avril 2015

Les 500 de Matthew Quirk





Résumé 


Mike Ford est un jeune étudiant en droit à Harvard. Lors d'un séminaire, il fait la connaissance du professeur Davis, une figure légendaire de Washington D. C. qui, après avoir collaboré avec les présidents Johnson et Nixon, a fondé sa propre société de lobbying, le Davis Group, qui bénéficie dans le monde politique et les milieux d'affaires du réseau d'influence le plus important de la ville. En font partie ceux communément appelés les 500, les cinq cents hommes les plus puissants du pays. Davis, séduit par le talent naissant du jeune homme, lui propose, à sa grande surprise, de rejoindre sa société. Endetté, Mike, dont le père, un brillant escroc, végète en prison, ne peut refuser cette offre inespérée. Au fil des mois, il s'initie donc aux arcanes de la politique américaine et des milieux d'affaires et apprend les codes et les lois impitoyables qui régissent le lobbying. Mais bientôt, il découvre aussi la face sombre du Davis Group et se demande s'il n'a pas vendu son âme au diable. Lorsqu'il comprend que son recrutement ne doit rien au hasard, et que ce ne sont pas ses talents qui ont suscité l'intérêt de Davis, mais une raison beaucoup plus secrète et personnelle, une impitoyable partie d'échecs se met en place. Seul face au groupe, face à Davis, Mike va devoir maîtriser, comme son père par le passé, l'art délicat de la manipulation, et se montrer le plus malin afin de battre son mentor à son propre jeu.


_______________________________________________

Ma note : 2/10
_______________________________________________

Mon avis 

Alléchant n'est ce pas, ce petit résumé ? Encore plus lorsque vous lisez le petit mot de Jeff Abbott " Un page turner impossible à lâcher" ! 
Mais tout ceci n'est que pur mensonge ! 

Je m'attendais au vu du résumé a une sorte de combat de titan, de manipulations en tout genre entre Mike et Davis, je m'attendais à une multitude de rebondissement, à de l'action en barre pure, à des nuits blanches à vouloir finir ce livre, mais non. 
Pour tout vous dire, j'ai lutté à chaque page pour ne pas l'abandonner, il n'a rien d'un page turner, il n'a rien d'un thriller non plus. Que je vous explique : Pendant les 200 premières pages vous avez une sorte d'état des lieux, vous suivez Mike, ce brave gaillard qui n'en a pas vu que des roses dans sa vie (sa mère qui meurt du cancer, son père en prison, son frère sur le même chemin et tellement de dette qu'il pourrait rembourser l'emprunt de la Grèce) qui suit des études de droit à Harvard et qui rencontre lors d'un séminaire, une pointure de Washington, Henry Davies. L'un comme l'autre se font une forte impression ce jour là et Davies engage Mike. Par la suite, on va suivre son ascension dans les sphères de cette entreprise, qui en gros fait du lobbying. Et c'est là que le bas blesse,  tout ce qui est dit n'est pas intéressant. On suit Mike qui embobine des sénateurs, des gens influents dans le but de faire passer des lois, on le suit pendant des recherches, etc... Disons qu'on apprend deux trois trucs sur les escroqueries qui m'ont intéressé mais sinon, on regarde bêtement ce type avancer et se faire lui même embobiner pendant 300 pages (il en reste plus que 140 donc bon), on le voit faire les mauvais choix, continuer sur des pentes plus que glissantes et toujours toujours continuer à travailler. 
En bref, je dirais que je me suis ennuyée pendant ce livre, on suit des sortes de magouilles politiques, pour passer à travers les filets de la loi, on voit Davies tisser un filet autour de grandes personnalités, on voit Mike s'empêtrer dans les limites de la moralité et j'avoue que la fin soit disant haletante ne l'était que parce que je n'avais qu'une envie que tout cela cesse, que ce livre se finisse (et pour vous dire la fin ne rattrape rien du tout, ça s'accélère peut être mais ça reste d'un ennui et d'un prévisible mortel).

Honnêtement, je n'ai déjà pas beaucoup accroché au style de l'auteur qui m'a semblé plus qu'haché et manquant d'une certaine finesse, on a de gros blocs d'explication de comment marche Washington en arrière plan, de qui a besoin de quoi etc... De plus, on fait beaucoup de retour arrière d'un chapitre sur l'autre, ce qui nous perds encore un peu plus dans l'intrigue.
Les personnages que Quirk a crée m'ont semblé plat, sans profondeur, comme s'ils n'avaient pas été travaillé. Prenons Annie, l'un des personnages principaux, après Mike, cette fille est censée être une croqueuse de boulot au dent longue, tout ce qu'elle veut c'est avoir un poste d'associé, c'est comme ça qu'on nous l'a décrit, mais elle n'est utilisé dans le livre que comme la petite amie qui attend Mike tard le soir pour savoir s'il la trompe. On l'utilise pour obliger Mike a prendre des vacances, à crée des disputes, à l'empêcher de travailler convenablement, disons simplement ça, Annie sert ici de potiche, elle est censée faire le même travail que lui et en vouloir plus ou tout autant que lui, pourtant à partir du moment où elle devient sa petite amie on entend plus du tout parler du fait qu'elle y travaille aussi chez Davies, sauf à la fin où elle ne sert que de faire valoir. Peut être que c'est mon côté féministe, mais j'ai trouvé ça très étrange. 
Ensuite, il y a les patrons de Mike, Henry et Marcus qui sont des caricatures. D'un côté on a Marcus, le "peut être" ancien agent de la CIA ou tout autre agence à acronyme un peu secrète qui semble pouvoir tuer de sang froid et 12 manière différente avec son pouce gauche et Henry le grand patron qui dirige tout d'une main de fer dans un gant de velours et qui ne se salira jamais les mains. A part ça, rien. NADA. Les personnages sont creux. 
Même pour Mike dont je vous ai déjà raconté l'histoire, je n'ai pas trouvé vraiment de personnalité en lui, il veut être moralement bon, mais faire des entorses tout le temps à son idéal ne l'ennuie pas jusqu'à disons les 100 dernières pages du livres, alors quoi ? On peut changer 25 ans de vie pour 1 année puis revenir comme avant ? Non, je n'y crois pas. De ce fait je ne me suis ni reconnu, ni attaché, à qui que ce soit donc le roman m'a paru d'autant plus long. 

En clair, je dirais que les 500 est un thriller "industriel", de lobbying ? Je ne sais pas vraiment comment l'appeler mais disons que c'est un genre que je n'ai pas apprécié du tout, de ce fait je n'ai pas accroché à l'intrigue du tout et pas plus aux personnages que j'ai trouvé vide.

Honnêtement, finir ce livre fût un calvaire, je ne le conseille donc à personne. 


3 commentaires:

  1. Aïe dommage, il me tentait beaucoup de prime abord ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Après c'est peut être un problème de genre que je n'ai pas apprécié, mais je ne te le conseille vraiment pas !
      Si jamais tu le tentes quand même je serais curieuse d'avoir ton avis :)

      Supprimer
  2. moi le résumé me tentait déjà pas, donc pas de regret ^^

    RépondreSupprimer