mardi 26 août 2014

Blog de Jean-Philippe Blondel







Résumé 

Révolté par cette trahison, par ce " viol virtuel ", le narrateur décide de ne plus adresser la parole à son père. Pour se racheter, ce dernier lui fait un don... une plongée dans le passé qui ne sera pas sans conséquence. Un roman de la filiation et de l'écriture intime. (Livraddict)









Mon avis 

J'ai fini ce live hier et je ne savais pas trop comment vous en parler, en effet il est très court et pourtant très efficace.
J'y ai été très sensible, je fais parties des adolescentes fleurs bleues qui ont tenu 1 ou 2 blogs pendant leurs années lycée comme un journal intime à faire lire aux amis. Je n'avais jamais pensé au fait qu'un jour mes parents pourraient le lire, je veux dire : Livrer son âme et ses mots à un cercle d'amis proche c'est simple, on peut le faire comme ci on discutait par messagerie interposée, mais le faire avec ses parents c'est si compliqué. Je n'aurais pas supporté d'être à sa place.

Donc revenons au début, on suit l'histoire d'un adolescent lambda (oui j'ai oublié son nom, honte à moi...) qui tient quasi quotidiennement un blog où il se livre, mais un jour il découvre que son père le lit, ce qui explique beaucoup de choses sur les faits et gestes de ce dernier depuis quelque temps. Le narrateur se sent donc trahi, violé même, il pensait que son père était plus attentif et en fait il avait volé son espace de liberté. Il décidé donc de ne plus lui adresser la parole jusqu'à sa majorité ! J'ai moi même essayé ce principe, c'est très dur ! Je n'ai tenu que quelques jours. Mais lui il tient et face à ce silence, sa famille empathie et son père se décide à réparer. Il laisse devant la porte de sa chambre un carton mystérieux rempli de souvenirs de ses années lycée, dont des journaux intimes. Et on découvre en même que le narrateur tout l'univers de cet adolescent qu'était son père dont le fameux secret inavouable. A côté le narrateur continue à nous raconter sa propre vie et ses projets, dont ceux qu'il met en place grâce aux souvenirs de son père.

Tout ceci pourrait être une simple histoire de souvenir et de secret mais l'auteur en fait autre chose, une sorte d'hymne à la perpétuation de l'héritage. Au fait que les parents ne sont pas parfaits, qu'ils ont été jeune et que nous devons les pardonner pour ça, les pardonner de ne pas nous comprendre même s'ils ont été à notre place et c'est aussi l'histoire d'un amour familial qui bien que briser réussi toujours à se reconstruire.

J'ai eu beaucoup de mal à le noter... Peut être que ceci vient du fait qu'il est si court, ou qu'il m'a personnellement touché mais j'ai fini par lui accorder un 17, parce que c'est ce qu'on demande au bon roman : Nous toucher, nous faire ressentir des choses.

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